Coronavirus : Des vaccins peu rassurants

Le coronavirus, du fait de son caractère très contagieux et tout aussi mortifère (selon la propagande occidentale) a amené de nombreux pouvoirs exécutifs du monde, manifestement pris au dépourvu, à prendre des mesures drastiques de restrictions de certaines activités économiques, sociales, culturelles, associatives, sportives et même celles des libertés individuelles. Le but, justifient-ils, étant de préserver de nombreuses vies, en attendant un traitement efficace qui ferait l’unanimité.  Le problème est qu’entre temps, il n’y en a pas un seul qui satisfait tous les scientifiques, d’où ces guerres épistolaires désastreuses qu’ils se mènent. De plus, ces différentes restrictions ont significativement bouleversé les quotidiens des populations, assassiné des pans entiers des économies nationales, entrainé des récessions, aggravé le chômage, la pauvreté et bien d’autres problèmes. Le plus inquiétant est le fait que, malgré toutes ces restrictions, la situation sanitaire ne semble pas s’améliorer en Europe occidentale et en Amérique du nord particulièrement.

Les populations peu rassurées

Entre confinements, couvre-feu, re-confinements, ports des masques ou non, rien ne semble vouloir aller dans le sens de l’amélioration de la situation. Au point où les dirigeants occidentaux se sont sentis comme obligés de s’accrocher aux nombreux espoirs que suscitent les multiples vaccins anti-covid qui sortent du bois. Problème : même ces vaccins, dont les arrivées ont été claironnées, voire même célébrées, dans les médias, ne rassurent pas complètement. D’abord, de par la vitesse comminatoire  avec laquelle ils ont été produits. En tout cas on ne parle pas d’une efficacité à 100%. Certains ont même parlé de mascarade. Ensuite, du fait qu’ils arrivent au moment où le virus, dans son évolution, développe des variants de toutes sortes. Enfin, non seulement les responsables des effets secondaires dont sont victimes les vaccinés, ne sont pas clairement identifiés, mais le pire est que quelques vaccinés finissent quand même par en mourir. Même si, pour ne pas déprimer davantage ceux qui nourrissent quelques espoirs en l’efficacité de ces vaccins, il y a toujours des ‘’experts’’ pour venir leur faire la démonstration de l’absence de lien direct entre ces décès et l’acte de vaccination. Qu’à cela ne tienne, voilà autant de raisons qui,  face aux vaccins anti-covid, rendent rétives les populations dans leur immense majorité. Seuls 40 % des Français par exemple, y sont favorables. Il en est de même pour certains autres pays de l’Europe du nord. Majoritairement, les populations, qui sont pourtant les plus touchées par le coronavirus, n’en veulent pas.

Le côté cocasse de l’affaire

Le plus burlesque dans l’affaire vient d’Afrique, car voilà des hésitations, des incertitudes, des doutes, qui se sont installés dans la partie du monde la plus grandement contaminée. En Afrique, dans le continent le plus épargné par la pandémie, les dirigeants, au lieu d’en profiter pour s’activer davantage dans la recherche des solutions contre la faim, dans celle des traitements contre les maladies diarrhéiques, le choléra, le paludisme, le VihSida, la tuberculose, les AVC, la fièvre Ebola et contre bien d’autres pathologies chroniques,  qui y demeurent les drames les plus mortifères, ils en viennent à se comporter eux-aussi, comme si leurs pays respectifs étaient touchés par le coronavirus dans d’égales proportions que l’Europe occidentale et l’Amérique du nord. Des incitations au port des masques, y compris en temps de chaleur suffocante, des institutions des couvre-feu, aux heures où prospère le plus, une économie bien fragile, tout y passe. Et depuis un certain temps, un activisme intensif s’installe, pour commander les vaccins anti-covid, qui divisent les populations en Occident. Ils veulent faire entrer en Afrique des vaccins peu rassurants, des vaccins qui tuent.  Dans une Afrique qui se défend très bien contre cette pandémie, sans l’aide des autres.

La bonne défense de l’Afrique face au coronavirus

En effet, l’Afrique se défend très bien contre cette pandémie. D’abord par le fait naturel de la très grande jeunesse de ses populations, mais aussi par le fait que dans un extraordinaire instinct de survie, les Africains sont parvenus à se trouver, eux-mêmes, des voies de protection contre cette pandémie. Ils se sont rués vers toutes les décoctions naturelles de chloroquine et d’Artémisia qui abondent dans le continent, également sur celles artisanales, fabriquées à base de plantes, d’écorces d’arbres, qui sont proposées à Madagascar, au Bénin, au Cameroun, etc. Conséquences heureuses : excepté un pays comme l’Afrique du Sud, dans la plupart des autres pays africains au sud du Sahara, les structures mises en place, censées recevoir les personnes contaminées par le coronavirus, sont presque désertes. Et c’est dans cette Afrique là que les dirigeants tiennent à faire entrer des vaccins à l’efficacité qui interroge. L’Afrique a besoin, en priorité, de beaucoup plus d’autres choses que de vaccins contre le coronavirus. Malheureusement, l’un des drames de ce continent réside sur le fait que les dirigeants sont généralement au service des intérêts étrangers occultes, ceux de leurs familles, de leurs amis et pas forcément au service des intérêts de l’immense majorité de leurs populations.

Alain Bengono

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