Cameroun : le monument « Mother of Humanity » sera érigé à Kribi
L’ONG internationale ARK Jammers conduite par Christophe Ava, son coordonnateur Afrique du projet de construction de l’édifice, a récemment procédé à la pose de la première pierre, du monument de la « Mère de l’Humanité » à Kribi, ville balnéaire du Sud Cameroun.
Il faut relever que l’Afrique est un continent universellement reconnu comme le berceau de l’humanité, la terre originelle de tous les Hommes. Et la statue de « Mère de l’Humanité », nouveau symbole de cette dynamique, permettra de matérialiser le lien culturel entre le continent africain et sa diaspora selon ses initiateurs.
Origines du projet
La construction du monument « la Mère de l’Humanité », est une idée du sculpteur afro-américain Nijel Binns. En collaboration avec ARK Jammers, une communauté de Noirs américains et d’autres membres de la diaspora africaine qui, dans l’objectif de témoigner de la reconnaissance à leurs ancêtres, a décidé de financer le projet. Coût total : 200 millions de dollars, entièrement obtenus grâce à des donations.
L’idée de ce monument est née des brutalités policières contre les Noirs en Californie en 2014. Il est question de rappeler et de magnifier la place de l’Afrique dans le monde.
Sur un terrain de 80 hectares, en bordure de l’océan atlantique précisément, à grand Batanga, dans la ville de Kribi, ce monument sculpté par Nijel Binns va mesurer 80 mètres de haut, avec 29 étages, placé au cœur de 54 pavillons représentant les pays africains.
« Mother of Humanity » représente une femme africaine debout, qui trône sur le monde, tenant dans sa main droite une plume de paix, et tendant la main gauche en signe de bienvenue.
D’après les initiateurs du projet, cette sculpture deviendra le plus haut monument de bronze d’Afrique avec 313 pieds, soit 95m de haut.
Le Cameroun qui était en compétition avec d’autres pays africains, comme le Maroc, la Tanzanie, le Nigeria et le Ghana, a été choisi pour sa diversité culturelle, qui fait de lui une « Afrique en miniature ».
La Rédaction
