Somalie : plus d’efforts pour éradiquer le travail des enfants

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’État somalien, se sont engagés à intensifier les efforts pour mettre fin au travail des enfants dans ce pays de la Corne de l’Afrique.

Cette importante décision fait suite à la célébration de la Journée mondiale contre le travail des enfants, qui a lieu tous les 13 du mois de juin. Les différentes parties ont indiqué dans un communiqué, que ce fléau qui mine l’Afrique en général et la Somalie en particulier, ne sera vaincu que par une approche systématique collective, avec une solide compréhension de ses racines, et un cadre juridique interdisant aux enfants d’entrer tôt sur le marché du travail.

Si le gouvernement somalien a consenti beaucoup d’efforts pour faire face au travail des enfants sur son territoire, il n’en demeure pas moins qu’on retrouve encore quelques poches de résistances des tortionnaires qui ne veulent pas lâcher prise.

La pauvreté comme alibi

Abdiwahab Ugas Khalif le ministre somalien du travail et des affaires sociales, a indiqué à la presse que de nombreuses familles étaient obligées d’envoyer leurs enfants travailler en raison des difficultés économiques et du manque d’emplois décents pour les chefs de famille.

Pour lui, le plus préoccupant c’est que les enfants recrutés par des milices ou des groupes sont contraints à des rôles dangereux qui mettent leur vie en danger, tels que soldats, cuisiniers ou personnels de ménage. Abdiwahab Ugas Khalif, appelle à une politique nationale bien pensée et élaborée, pour éradiquer le travail des enfants.

Pour l’UNICEF et l’OIT même si différentes raisons peuvent expliquer le travail des enfants en Somalie, le gouvernement local fait de gros efforts en partenariat étroit avec la communauté internationale pour identifier et éliminer ce phénomène.

Alexio Musindo, directeur de l’OIT pour l’Éthiopie, Djibouti, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud et représentant spécial auprès de l’Union africaine, a quant à lui indiqué que son organisation mettait tout en œuvre pour aider le pays à évaluer le travail des enfants afin de mieux comprendre l’intensification de ce fléau dans le pays.

La rédaction

 

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