Burundi : Pas d’intérim à la tête de l’État après la mort du Président Nkurunziza

La Cour constitutionnelle burundaise a tranché: le Général Évariste Ndayishimiye élu Président lors des élections générales du 20 mai dernier. La Cour a jugé que dans les conditions actuelles notamment avec le décès brutal du Président Pierre Nkurunziza le 8 juin 2020, un Président intérimaire  » n’est pas nécessaire « . La Cour s’est appuyée sur l’objet de l’intérim, qui renvoie à l’organisation d’une élection anticipée en cas de vacance de poste définitive de la présidence. Pour elle, il ne peut donc plus avoir intérim car le Burundi dispose déjà d’un Président nouvellement élu.

Rappelons que  le Président Pierre Nkurunziza est décédé le 8 juin dernier avait été admis à l’hôpital de Karusi, dans le centre du pays, depuis samedi 6 juin au soir après avoir ressenti un malaise. Il serait officiellement décédé des suites d’un « arrêt cardiaque ». Des sources médicales indiquent qu’il aurait été testé positif au Covid-19. Son épouse qui avait été évacuée au Kenya il y a quelques jours, est de retour au pays certainement pour préparer le deuil.

Le Président Pierre Nkurunziza, également pasteur et grand sportif déclarait à qui voulait l’entendre que si le Burundi avait été épargné par le Coronavirus, c’est tout simplement parce que le pays était sous la protection divine.

Au pouvoir depuis 2005, Pierre Nkurunziza devait passer le pouvoir au Président nouvellement élu, Evariste Ndayishimiye, au mois d’août. Le gouvernement a décrété un deuil national de 7 jours.

La rédaction

 

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