Comores : la Chine va aider le pays à éradiquer le paludisme

L’archipel fait partie des pays ciblés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour le plan d’éradication du paludisme d’ici 2025 en Afrique.  

Le paludisme il faut le souligner, est une maladie endémique aussi bien aux Comores que partout en Afrique subsaharienne, avec une moyenne de 142 personnes pour 1.000 infectées. Une pandémie qui entraine des conséquences graves sur la santé des populations, et le développement socio-économique du pays.

L’efficacité de l’artémisinine  

Depuis 2007, l’équipe de lutte contre le paludisme de l’Université de médecine chinoise de Guangzhou, mène une expérience extraordinaire aux Comores. En effet, grâce à l’administration de l’artémisinine à l’ensemble de la population, les scientifiques ont constaté que le parasite du paludisme était éliminé du corps humain et la transmission stoppée. Et l’on y a enregistré justement, des résultats remarquables, notamment la chute de l’incidence du paludisme de plus de 98% dans l’archipel. 

Il faut noter qu’en plus de la formation du personnel médical (plus de 300 sessions de formation professionnelle et technique ont été organisées de 2018 à 2021, impliquant plus de 12.000 stagiaires et plus de 4.000 agents de santé), la Chine a également doté le pays de deux centres de contrôle du paludisme. 

Malgré la pandémie du Covid 19 qui a posé de sérieux problèmes dans la lutte contre le paludisme dans l’archipel, des mesures ont toutefois été prises pour remédier à cela, notamment l’invitation de spécialistes chinois des maladies tropicales à dispenser une formation en ligne, la livraison à domicile des médicaments pour les patients atteints de paludisme et une enquête démographique à grande échelle sur les taux de portage dans les villages exposés au paludisme. 

La rédaction

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