Enseignement : les diplômes français ont la cote dans le monde

 

Selon le quotidien britannique The Times, les diplômes français seraient les deuxièmes les plus cotés au monde.  

The Times s’appuie sur la 11ème édition du classement mondial des Universités les plus performantes en matière d’employabilité du « Times Higher Education », qui vient de paraître.  

En effet, d’après le classement annuel universitaire mondial de l’employabilité réalisé par le cabinet Emerging, les jeunes diplômés français sont parmi les plus attractifs aux yeux des entreprises du monde.  

Il faut noter que près de 11.000 managers opérationnels dans 22 pays ont participé à l’enquête. Et d’après les résultats de cette consultation, les Universités et Grandes écoles françaises sont celles ayant récolté pour une deuxième année consécutive, le plus de votes, avec notamment 7,32 %, ex aequo avec le Royaume-Uni qui s’en tire avec 7,29 %.  

Plusieurs établissements français dans le top 250

Les établissements américains remportent la palme d’or avec 25,41% des votes. Et parmi les dix premières Universités les plus « employables », six sont américaines dont le Massachusetts Institute of Technology ou MIT (première) et CalTech ou California Institute of Technology (deuxième) qui sont de véritables réservoirs à talents de la Tech. 

La France compte 16 établissements au top 250. La CentraleSupélec – Université Paris-Saclay occupe la 22ème place dans ce classement, suivie de près par HEC Paris (25ème), Polytechnique (30ème). L’Edhec se retrouve à la 58ème place, tandis que l’Essec occupe la 80ème place et l’ESCP la 91ème. Les Mines ParisTech prend la 40ème place tandis que l’ENS qui en a perdu 17 cette année occupe la 51ème position.   

Dans ce classement des meilleurs établissements au monde,  les Universités chinoises entrent dans le Top 5, pendant que les Pays-Bas occupent la dixième place. 

L’entrée en lice du « graduate skills »

Il faut relever qu’en termes de compétences, en 2020, les entreprises ont d’abord valorisé l’excellence académique comme premier critère chez les jeunes diplômés. En 2021, elles ont opté d’après l’étude menée par le cabinet Emerging, pour les « graduate skills ». Il s’agit  du leadership, de l’adaptabilité, de l’autonomie et du  volontarisme.  

Martin Mbita

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