Crise du Coronavirus : les falsificateurs de l’histoire à nouveau à l’œuvre

Les Africains savent certainement que leur continent est le berceau de l’humanité. Mais ce qu’ils savent moins, voire ignorent totalement est que ce sont leurs ancêtres qui ont enfanté l’essentiel des éléments de la civilisation planétaire. De nombreux Africains ne savent pas que l’élevage, l’agriculture, l’écriture, l’école, la spiritualité, les religions monothéistes, la philosophie, la littérature, l’astrologie, les arts, les mathématiques, la médecine, l’économie, la finance, bref, que presque tout est né en Afrique.

La politique de la terre brûlée

Cela leur a longtemps été caché, par des peuples racistes, haineux et criminogènes, qui sont venus envahir le continent, en massacrant ses habitants via les traites (arabo-musulmane et outre-Atlantique), l’esclavage, les guerres de colonisations et celles de pillages sauvages de ses richesses.  Après avoir passé des décennies à voler l’histoire construite, décrite et écrite par les prêtres et pharaons soudano-égypto-nubiens, à la plagier pour par la suite s’approprier la paternité, ils ont brûlé la bibliothèque d’Alexandrie, bien des décennies avant l’ère chrétienne, pensant ainsi effacer toutes les traces de l’histoire de l’Afrique.

Les enseignements de l’archéologie

Mais ils n’avaient pas pu imaginer une chose : Que les fouilles archéologiques allaient parler, qu’elles allaient livrer au chercheur, au savant, à l’égyptologue Sénégalais Cheik Anta Diop, une information sensationnelle, à savoir que les Pharaons étaient Noirs. On s’était ainsi rendu compte que la plupart des prêtres égyptiens et surtout les pharaons, avaient eu l’idée géniale de se faire enterrer avec les objets, les gravures, des papyrus dont les décryptages ont permis de démasquer les mensonges, les impostures, les falsifications de l’histoire des Africains, de l’histoire tout court. Les fouilles archéologiques avaient parlé, permettant de réécrire aujourd’hui l’histoire que les génocidaires des peuples noirs avaient cachée, plagiée et tronquée. C’est cette histoire, celle que de nombreux Présidents corrompus, mal élus et criminels d’Afrique tardent à introduire dans les programmes scolaires, que nous, avec nos petits moyens, avons (heureusement) décidé de réécrire, sur Afrikinternews, dans notre émission ‘’la version du lion’’, que je vous recommande particulièrement.

La falsification de l’histoire : une affaire presque congénitale chez les autres

La falsification de l’histoire chez les Occidentaux est congénitale, sinon comment comprendre autrement le fait notable que même sous les yeux des Africains, face à une actualité pourtant visible par tous, ils tentent quand même de travestir la vérité ? Au sujet précisément de la pandémie du coronavirus par exemple ? Tout le monde sait que l’épidémie est venue de Chine, puis a envahi l’Europe avant de s’attaquer aux États-Unis d’Amérique, au Brésil, etc. Nul n’est sans ignorer que non seulement ce sont les voyageurs venus d’Occident, infectés, qui ont commencé à contaminer les Africains sur leur sol, mais que ces derniers actuellement, sont les moins impactés par cette pandémie. Pourtant, aujourd’hui, les Européens, en fermant leurs frontières aux voyageurs en provenance de l’Afrique subsaharienne, agissent comme si la menace du coronavirus provenait davantage de ce continent. Cet exemple démontre, s’il en était encore besoin que l’Afrique est en face des plus grands falsificateurs de l’histoire. Méfiance !

Alain bengono

 

 

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