Chronique : L’Afrique est un exemple pour l’humanité
Le bonheur, une définition impossible ?
Dans la pratique, chacun a sa propre définition du bonheur, soit près de 7 milliards de définitions différentes.
Une définition universelle du bonheur est donc impossible, cependant, un point commun fait lien et écho en chaque citoyen du monde, c’est la dignité humaine et le bonheur commun d’une société.
Le droit au bonheur, l’enjeu politique, social et économique du 21ème siècle
À titre d’exemple, depuis 1821, 90 cas ont été examinés à la Cour suprême des États-Unis en faisant appel à la « poursuite du bonheur ». Ces cas ne font qu’appuyer et démontrer l’importance de ce droit fondamental.
À l’heure où les économistes cherchent à élaborer de nouveaux outils de mesures pour mieux prendre en compte l’importance du bonheur dans le développement d’un pays et mieux orienter les politiques nationales, les experts de l’ONU, de Harvard et de la Ligue Mondiale Pour le Droit au Bonheur (LMDB) sont convaincus que l’application du droit au bonheur est le facteur de croissance économique mondial de ce siècle, et ils le démontrent chiffres à l’appui.
Après la crise sanitaire et économique que représente le Covid-19, le monde aura besoin d’un nouveau modèle politique, économique et social. Celle-ci devrait inciter chacun de nous à prendre conscience de ce droit fondamental et à demander son application par nos gouvernements, conformément à la Résolution 65/309 de l’ONU.
Tous les pays du monde sans exception auront besoin de ce nouvel élan pour relever leur pays de cette crise dramatique.
L’Afrique, un exemple pour l’humanité
Le continent africain pourrait être surnommé le continent du droit au bonheur. En effet, c’est en Afrique que l’on compte le plus grand nombre de pays ayant fait cette démarche du droit au bonheur.
Plus de 80% des pays africains figurent dans la deuxième moitié du classement du World Happiness Report 2018 qui compte 186 pays. Parmi les 10 pays africains qui se sentent le plus heureux selon ce même rapport, sont cités entre autres le Maroc, le Gabon, la Côte d’Ivoire.
Au cours du colloque international sur le leadership féminin organisé par la Ligue Mondiale du Droit au Bonheur (LMDB) en novembre 2019, Thierry Rayer, Président du Cercle d’Études Scientifiques Rayer (CESR) a été lauréat du Trèfle d’Or 2019, pour sa découverte scientifique qui révolutionne l’histoire de l’humanité, le monde de l’éducation, des Sciences, des arts et des cultures sur l’origine africaine commune à l’humanité de la culture.
Le président du CESR a proposé à la présidente de la LMDB, d’organiser le Colloque International sur le leadership féminin sur le continent africain à l’origine de la culture de l’humanité et plus précisément à Brazzaville au Congo.
Sur les 24 pays au monde ayant inscrit ce droit, 8 font partie du continent africain : L’Égypte, l’Eswatini (Swaziland), le Ghana, le Libéria, la Namibie, le Niger, le Nigeria, les Seychelles.
Derrière lui, nous retrouvons l’Asie et l’Amérique qui comptent chacun 6 pays (respectivement le Bhoutan, la Corée du Sud, le Japon, la Mongolie, le Pakistan, le Vietnam ; et Antigua-et-Barbuda, le Belize, le Brésil, les États-Unis d’Amérique, Haïti, le Nicaragua ).
L’Europe et l’Océanie sont les mauvais élèves de ce droit au bonheur avec seulement 3 pays pour l’Europe (la France, le Royaume-Uni et la Turquie) et un seul, Tuvalu, pour l’Océanie.
Les Émirats Arabes Unis osent aller plus loin
Le Moyen-Orient se prépare à l’après-pétrole et réinvente ainsi son modèle économique. Les autorités prônent aujourd’hui un paradigme de diversification économique et choisissent notamment d’investir massivement dans la culture et l’éducation.
Les Émirats Arabes Unis sont un exemple de cette réussite. Ils ont su placer l’art et la culture au centre de leur projet économique avec la réplique du dôme de la Sorbonne. Le Louvre Abou Dhabi inauguré en novembre 2017 compte plus de 600 œuvres ou encore le campus de la New York University.
Au-delà du défi économique auquel ils répondent, les Émirats Arabes Unis sont les précurseurs d’un engagement plus fort et plus marqué sur le plan politique et social en instituant en 2016 par le Premier ministre Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, un ministre d’État, ministre du Bonheur, Madame Ohoud Al Roumi. Celle-ci a alors la responsabilité d’établir des plans et des programmes afin de répondre à des enjeux politiques et sociaux pour parvenir à une société plus heureuse.
Quel est le rôle de l’État dans l’exercice de ce droit pour ses concitoyens ?
Les différents gouvernements peuvent être inquiets et émettre des doutes sur la faisabilité du projet. Comment définir le rôle de l’État auprès de ses concitoyens concernant le droit au bonheur ?
Le sénateur et ancien ministre de l’Éducation Cristovam Buarque à l’initiative de l’amendement en 2010 de la Constitution du Brésil sur le bonheur, explique et définit clairement ce nouvel enjeu politique : Le droit au bonheur « n’obligera pas l’État à garantir le bonheur de ses citoyens », il vise à « changer l’imaginaire de la société quant à la dignité humaine ».
À l’image du droit au travail, le droit au bonheur ne sera pas exigé par les citoyens auprès du gouvernement. L’enjeu de l’État est d’aider à faire travailler ensemble le gouvernement, les entreprises et chaque concitoyen, au bonheur commun notamment en étant fort de proposition, pour trouver le juste équilibre entre le développement durable, les lois du marché et notre Droit au bonheur, par exemple en matière d’information, d’éducation, de consommation, de relation au travail et de vie privée.
Une seule organisation porte ce droit au bonheur.
La Ligue Mondiale pour le Droit au Bonheur (LMDB) a été créée en 2010. Depuis, elle est la seule organisation à promouvoir le droit au bonheur et son application pour tous dans la vie quotidienne. L’objectif premier de la Ligue est d’inclure dans la Constitution de chaque pays de la planète le Droit au bonheur comme naturel, inaliénable et le plus sacré des droits de l’homme.
Elle a pour missions principales de :
-
Sensibiliser les jeunes et les adultes au droit au bonheur
- Donner à tous, jeunes et adultes, l’accès au bonheur
- Inscrire dans les lois et appliquer le droit au bonheur
- Certifier les entreprises organisées autour du bonheur
Dans le cadre de ces missions, elles proposent notamment de décerner des Certifications Happiness qui garantissent la performance des entreprises, sur ce qui rend les clients et les salariés heureux, ou encore attribuer un Trèfle d’Or, symbole de la fondation, à des particuliers ou des entreprises, afin de récompenser leurs actions et leur combat pour un monde meilleur.
Elle se veut également le porte-parole de tous les citoyens, sans aucune affiliation politique, confessionnelle ou tout autre élément discriminatoire. Le but de la Ligue du Droit au Bonheur est à la fois simple dans ses termes et complexes sur l’étendue de son investigation : trouver l’équilibre entre notre droit au bonheur, les lois du marché et le développement durable.
La soirée du bonheur à la maison de l’UNESCO
La LMDB célèbrera ses 10 années d’existence et d’actions concrètes lors de la Soirée du bonheur à la Maison de l’UNESCO (prévue initialement le 18 mars et reportée pour cause de crise sanitaire liée au Covid-19 à une date ultérieure) sous le Haut Patronage du Docteur Guila Clara Kessous, Artiste de l’UNESCO pour la paix, Officier Arts & Lettres, mais également ambassadrice Globe-Trotter de la LMDB, enseignante à Harvard University et particulièrement impliquée dans des projets en Afrique auprès des femmes.
À cette occasion, sur une initiative de Thierry Rayer, Président du CESR et Ambassadeur en charge des Relations avec les États et leurs Représentants de la LMDB, les pays de l’UNESCO tels que l’Azerbaïdjan, le Bénin, la Chine, la Côte d’Ivoire, les Émirats Arabes Unis, l’Éthiopie, le Gabon, le Koweït, le Mali (parrainé par Thierry Rayer lui-même), se verront remettre par la Ligue Mondiale au Droit au Bonheur, le Trophée de la Colombe au Trèfle d’Or.
À cette occasion, il présentera également en avant-première son film sur le Savoir et le Savoir-faire du processus de la création révélé grâce à l’étude de l’œuvre de Constantin Brancusi, le baiser de 1905, qui a rendu la découverte de la méthodologie universelle possible. Celle-ci permet de décrypter l’art et l’architecture de chaque pays, elle devient la clef de la compréhension de l’art et le symbole même du patrimoine immatériel de toute l’humanité.
Cette découverte incommensurable qui démontre que l’Afrique est à l’origine de toutes les cultures permettra lors de cette soirée de consolider et mettre à l’honneur le bonheur pour tous.
La soirée offre une occasion unique de s’informer, de débattre et de rendre hommage aux différents ambassadeurs du bonheur à travers le monde à venir témoigner de l’application de ce droit fondamental dans la vie quotidienne de leurs concitoyens et des projets prévus pour l’encourager.
De nombreuses personnalités comme des artistes et passionnées, ou encore des experts du bonheur (psychologie positive, leadership, égalité hommes-femmes, éducation, écologie, négociation…) nous feront l’honneur de leur présence en proposant d’informer, d’apprendre et de comprendre le bonheur.
Des titres prestigieux comme le diplôme du Mérite et Dévouement Français et la remise du Trèfle d’Or seront décernés à des personnalités d’exceptions qui, grâce à leurs engagements et leurs actions, apportent leur soutien pour un monde meilleur.
Une soirée internationale exceptionnelle à l’image de l’importance du bonheur pour chaque citoyen du monde.
Thierry Rayer
Président du Cercle d’études Scientifiques Rayer