Performances : Personnalités et entreprises

PROFILS HAUT

Dr Jérôme Munyangi : le père du Covid-Organics

Diplômé en Médecine à l’Université de Kinshasa et titulaire d’un Master à l’Université Paris Diderot et un autre à l’Université d’Otawa, le Dr Jérôme Munyangi revendique la paternité du Covid-Organics que Madagascar présente aujourd’hui à la face du monde comme une efficace parade contre le Covid-19. Ce jeune médecin-chercheur congolais n’est pas à sa première expérience en matière de recherches et trouvailles en médecine. Il avait déjà travaillé sur cette même plante, l’Artémisia, à la base de la fabrication du Covid-Organics, pour fabriquer des tisanes ayant montré leur efficacité sur les malades atteints de paludisme. En effet, il avait mené une étude qui visait à faire la comparaison entre les ACT (artémisinine) et la tisane d’Artémisia. Une étude qui avait démontré une plus grande efficacité des tisanes d’Artemisia sur le paludisme par rapport aux ACT (artemisinine) recommandés par l’OMS. Des résultats qui lui ont apporté beaucoup d’ennuis parce que vraisemblablement, il menaçait les intérêts des grandes firmes pharmaceutiques pour qui le business du paludisme est une mine d’or.

Covid-19 en Italie : Des médecins cubains en renfort

C’est le tout premiser Chef d’État africain à avoir sollicité les compétences du Docteur congolais Jérome Munyangi. Le Président malgache a positivement répondu au protocole d’études sur l’Artémisia, une plante à base de laquelle les chercheurs malgaches ont pu fabriquer le Covid-Organics, ce remède qui, de l’avis du chef de l’Etat  de Madagascar,  représente l’avenir dans le traitement et la prévention du Covid-19. Andry Rajoelina est convaincu que  Madagascar tient un médicament efficace contre le Covid-19. Et par conséquent, tout à fait contre l’avis de l’OMS, le président malgache a validé les essais pour ce traitement, sans doute pour le plus grand bonheur de ses populations et pour celui des populations de quelques-uns de ses pairs africains qui ne cessent de le féliciter, voire de le courtiser pour avoir accès au Covid-organics.

Aissa Doumara Ngatansou cofondatrice de l’AVLF

Au moment où quelques Africains passent le temps à salir l’image de leurs pays respectifs à l’extérieur, à tenir des discours misérabilistes, Aissa Doumara Ngatansou, s’active à l’extrême nord du Cameroun depuis plus de 20 ans, dans un combat contre les mariages forcés et précoces, les violences sexuelles faites aux femmes. Dans cette région où la secte islamiste Boko Haram fait des ravages, elle apporte beaucoup de réconfort aux femmes. Son combat est celui d’une mère de trois enfants, qui a été mariée de force à l’âge de 15 ans, et qui s’est battu pour poursuivre ses études jusqu’à la fin du cycle secondaire, malgré l’opposition de sa belle-famille. Elle a décidé à travers une antenne de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (AVLF), cofondé en 1996, de se battre pour que les jeunes filles ne connaissent plus les mêmes souffrances que celles qu’elle a endurée. Le vendredi 8 mars 2019, cette militante de la cause des femmes a été la toute première personnalité à recevoir des mains du Président français, Emmanuel Macron « Le prix de la République française pour l’égalité femmes-hommes ». Un prix appelé à distinguer chaque année une personnalité ou un collectif contribuant à faire avancer la cause des femmes dans le monde. Cette distinction dénommée prix « Simone-Veil », a été créée en hommage à l’ancienne ministre française, morte en 2017, qui avait défendu la loi de 1975 sur la légalisation de l’IVG en France.

PROFIL BAS

Alpha Condé, Président de la Guinée-Conakry

Il fait partie des Chefs d’États africains, subsahariens, qui correspondent exactement à ce que beaucoup considèrent comme Présidents inquiétants. Lorsqu’il est réélu en 2015 pour un second et dernier mandat comme Président de la Guinée-Conakry, personne ne s’imaginait le voir briguer un troisième mandat présidentiel. Il s’est saisi de l’adoption en mars, dans la douleur (bureaux de votes saccagés, affrontements entre manifestants et forces de sécurités, nombreux morts) d’une nouvelle constitution qui remettait à zéro le compteur des mandats présidentiels, pour se présenter, sans gêne, en 2020, au cours d’une élection présidentielle (toute aussi violente avec près d’une trentaine de morts) dont les résultats provisoires l’annoncent réélu avec 59,5% des suffrages. Des résultats qui interrogent…et que l’opposition conteste vigoureusement. Les lendemains ne s’annoncent pas très calmes en Guinée.

Alassane Dramane Ouattara, Président sortant de la Côte d’Ivoire

Il est probablement le pire de ces Présidents africains subsahariens, qui dirigent les anciennes colonies de la France. Il apparait même comme le chantre le plus représentatif de cette organisation criminelle appelée ‘’Françafrique’’, qui protège, alimente, soutient tous les Chefs d’États d’Afrique Francophone. Une position qui lui permet d’aider la France à éternellement vampiriser la Côte d’Ivoire en même tant qu’elle aide son clan et ses amis à se remplir les poches. Il s’est ainsi permis de violer la constitution de Côte d’Ivoire en briguant un troisième mandat présidentiel, alors qu’il avait juré quitter la tête de l’État à la fin de son 2e mandat. À cause de son manque de respect de la parole donnée (un mensonge que de nombreux Ivoiriens ne lui pardonnent pas), de son mépris vis à vis des populations etc. la Côte d’Ivoire risque de sombrer dans une nouvelle instabilité, similaire à celles des années de crise post-électorale d’il y a dix ans.

Ces Présidents africains autoproclamés

Cela apparait de plus en plus comme une spécialité bien africaine, celle de ces opposants qui, aux lendemains des suffrages présidentiels, bien avant le verdict prononcé par les instances compétentes, s’empressent de s’autoproclamer vainqueurs dans leurs pays, question de pouvoir mettre en difficulté leurs rivaux, les Présidents sortants, souvent candidats à leurs propres successions, qui, à chaque occasion, s’octroient les beaux rôles. Des actions qui entrainent généralement des situations confuses, montrant clairement l’état désastreux des processus électoraux en fonctionnement dans ces pays. Des processus électoraux minés qui, à juste titre, semblent généralement comme fait, au bénéfice des Présidents sortants, et donc, ne permettant pas de s’acheminer vers de véritables alternances politiques.  Jean Ping, au Gabon, Agbéyomé Kodjo, au Togo, Martin Fayulu en République Démocratique du Congo, Maurice Kamto au Cameroun, Cellou Diallo en Guinée-Conakry, etc. sont les principaux acteurs, encore vivants, de ces grosses scènes de théâtres, de ces scènes ridicules et honteuses, dont ont sait très exactement à qui elles profitent.

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