Round up sur l’actualité africaine

ANGOLA : 1132 stations-services d’ici 2022

L’Angola va construire 1132 nouvelles stations-services dans tout le pays d’ici 2022. L’information a été rendue publique par Albino Ferreira le Directeur général de l’Institut de réglementation des dérivés du pétrole, en marge d’un séminaire de présentation de la cartographie nationale des stations-services et de la législation connexe.

En 2018, lorsque la cartographie nationale des stations-service a été achevée pour la dernière fois, l’Angola comptait au total 1107 stations-services. Alors que la province de Luanda compte à elle seule 36% du nombre total de stations-services du pays, 33 des 164 municipalités n’en disposent pas actuellement.

Kenya : Une salle « Conficius » pour étudiants et professeurs

L’United States International University (USIU-Africa), un établissement universitaire privé kényan, a inauguré une salle de classe baptisée « Confucius » pour renforcer l’enseignement de la langue chinoise aux étudiants et aux professeurs. D’après Julius Jwan, le Directeur du Kenya Institute of Curriculum Development (KICD), cette première salle de classe « Confucius » lancée dans une université privée du pays va contribuer à stimuler l’utilisation du mandarin chez les jeunes. La salle de classe « Confucius » de l’USIU-Africa devrait, dans un contexte de relations commerciales et culturelles sino-kenyanes solides, devenir un centre de formation pour les futurs enseignants de chinois, diplomates et entrepreneurs. La salle de classe ‘’Confucius’’ de l’USIU-Africa a été créée grâce à un partenariat avec l’Institut Confucius de l’Université Kenyatta, financé par des fonds publics, pour aider à étendre la portée de l’enseignement de la langue et de la culture chinoises aux jeunes kényans. Pour Paul Zeleza, le Vice-chancelier de USIU-Africa, l’une des plus anciennes universités privées du Kenya a donné la priorité à l’enseignement de la langue chinoise pour amener les étudiants à connaitre et à mieux se saisir des opportunités liées à la mondialisation.

Tunisie : Baisse de production du pétrole brut

La production de pétrole brut à partir des approvisionnements de l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP), organe gouvernemental gérant ce secteur, a atteint 10.061.051 barils à fin 2019, enregistrant une baisse de 8% par rapport à l’année 2018. D’après l’ETAP, cette baisse est principalement due à la faible performance des principaux gisements du pays. Par ailleurs, les quantités de gaz commercial produites par la Tunisie, à la fin de 2019 étaient de 1.193.526 tonnes d’équivalent pétrole (Tep), finalement une baisse de15% par rapport à la même période en 2018. L’ETAP a également révélé que la production cumulée de GNL (gaz naturel liquéfié), a atteint 1.179.541 barils à la fin de 2019, soit une baisse de 18% par rapport à la même période de 2018. Le déficit de la balance énergétique de la Tunisie est estimé à 435,5 millions de dinars (environ 153 millions de dollars) à la fin janvier 2020, selon l’Institut national des statistiques (INS).

Maroc : Un accord de partage de code entre British Airways et Royal Air Maroc

Les compagnies aériennes British Airways et Royal Air Maroc ont signé récemment un accord qui porte sur le partage de code sur les lignes aériennes des deux compagnies reliant les villes de Casablanca et Agadir à Londres. Cet accord, qui intervient au moment où la compagnie aérienne marocaine adhère à l’alliance Oneworld, offre plus de flexibilité sur les vols reliant Londres Heathrow et Marrakech. Le premier Code-share de British Airways en Afrique apportera aux clients de cette compagnie davantage de choix de services entre l’aéroport londonien Heathrow et Marrakech. Ce dispositif offrira également un accès quotidien au hub de Royal Air Maroc à Casablanca, qui n’est actuellement pas desservi directement par British Airways. Casablanca servira également de plaque tournante idéale pour les correspondances vers les destinations africaines de Royal Air Maroc, notamment vers Abidjan en Côte d’Ivoire, Freetown en Sierra-Leone ou encore Agadir au Maroc. Quant aux clients de Royal Air Maroc, ils auront accès au dense réseau de British Airways au niveau de l’Angleterre et de la Grande-Bretagne.

Maroc : Rabat capitale africaine de la culture

Rabat, la capitale du Maroc a été sélectionnée par le comité d’organisation des Capitales africaines de la culture, comme nouvelle capitale africaine de la culture pour la période 2020/2021 après le désistement de la ville de Marrakech. Une équipe a été mise en place, dont les membres de la direction des Capitales africaines de la culture, pour travailler sur la programmation générale des différents événements et activités. Cette équipe présentera en mars prochain les résultats de ses travaux et consultations au public lors d’une conférence prévue à Rabat.

Bénin : Plusieurs formations politiques menacées de disparition

Au Bénin, plusieurs dizaines de formations politiques béninoises sont menacées de disparition de l’échiquier politique après la mise en œuvre des nouvelles lois sur la Charte des partis politiques et le code électoral. Selon plusieurs observateurs, ces lois ont éclairci le paysage politique national où le nombre de partis s’est considérément réduit, passant à 13 aujourd’hui contre quelque 200 ayant animés la vie politique nationale depuis 1990. Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a récemment indiqué que quatre partis – l’Union sociale libérale (USL), le Parti communiste du Bénin (PCB), Force agissante (FA) et Gouverner autrement (GA) – avaient leurs dossiers incomplets sur la table du comité technique chargé du contrôle de conformité à la Charte des partis politiques et que le parti Renaissance du Bénin (RB, opposition) de l’ex-président Nicéphore Soglo n’avait même pas fourni de demande de certificat de conformité. Ainsi, selon les dispositions de ces nouvelles lois, l’absence d’une existence juridique et légale entraînera systématiquement la disparition du parti sur l’échiquier politique national. D’après ce ministère, seules 12 formations politiques ont à ce jour une existence juridique et légale.

Mozambique : Signature d’un accord de développement du gaz avec la Norvège

Les gouvernements du Mozambique et de la Norvège ont signé à Maputo un accord pour le développement du gaz naturel.  D’après Dag-Inge Ulstein le ministre norvégien du Développement international, membre de la délégation du Prince héritier Haakon, « pour tout pays, la découverte d’importantes réserves de gaz naturel offre des possibilités de développement considérables. L’industrie du gaz naturel peut contribuer au développement humain, à la croissance économique et au bien-être de tous ». Après la rencontre entre le Président du Mozambique Filipe Nyusi et le Prince héritier de Norvège Haakon, le ministre norvégien a révélé à la presse que l’accord signé vise en fait à une meilleure gouvernance, car les ressources ne peuvent garantir automatiquement, à elles seules, le développement du Mozambique.

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