Tchad : Bien qu’interdits, les cas d’excision se multiplient

Le Tchad fait face à une recrudescence des cas d’excision. Ce qui inquiète l’Église catholique et la Commission nationale des droits de l’homme, qui ont sonné l’alarme en demandant aux autorités de prendre des dispositions pour éradiquer ce fléau. D’après ces deux organisations, les autorités semblent se désintéresser du sujet, alors que les mutilations génitales féminines sont commises dans plusieurs provinces du pays.

Il faut relever que cette pratique, interdite par la loi, consiste à réduire le clitoris des jeunes filles. Au Tchad ainsi que dans certains pays du Sahel, l’excision est encore pratiquée malgré la sensibilisation des communautés. Les exciseuses et leurs complices défient désormais les autorités.  Rien qu’en juillet et août 2020, dans la seule province du Mandoul, au sud du Tchad, des centaines de filles et femmes ont été excisées sans que les autorités ne réagissent. D’où la sortie de la Commission nationale des droits de l’homme, qui estime qu’il s’agit « … d’une violation très grave des droits de l’homme, parce que ce sont des personnes bien connues qui sont responsables de cette pratique, mais malheureusement ne sont pas inquiétées… ». L’organisation par la voix de son président Djidda Oumar, envisage d’entreprendre des démarches pour stopper ce fléau.

La rédaction

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