Préventions des maladies : L’OMS au banc des accusés

Désargentée, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) fait feu de tout bois. Habituellement, face aux différentes maladies, épidémies et autres pandémies qui se déclarent dans un coin de la planète et se répandent parfois à travers le monde, l’on fait généralement appel à l’OMS, qui met alors en place des cellules de crise chargées de coordonner des activités transfrontalières, avec parfois au bout, un certain succès. Pour mener à bien, avec une grande probité les missions qui sont les siennes, cet organisme a nécessairement besoin d’une indépendance financière, qui doit provenir des contributions des États membres. Le problème est que de nombreux États ont cessé de contribuer. L’un de ses derniers plus grands contributeurs, les États-Unis d’Amérique en l’occurrence, par la voix de Donald Trump, son Président, vient d’ailleurs d’annoncer la cessation de ses contributions. Depuis un certain temps donc, pour fonctionner, l’OMS fait feu de tout bois.

Conséquences

L’OMS accepte des contributions d’où qu’elles viennent, et cela n’est pas sans conséquences, puisqu’elle se retrouve forcément sous l’influence de ses contributeurs privés les plus offrants. Il se susurre par exemple que l’élection de l’Éthiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus à la tête de cette organisation en 2017, celui-là qui a remplacé, Margaret Chan, une chinoise, a été influencée par le pouvoir chinois. Le milliardaire Américain Bill Gates est l’un des plus grands contributeurs privés de l’OMS. On comprend mieux pourquoi cette organisation milite pour des campagnes de vaccination de masse, qui sont en réalité des projets très chers à Bill Gates, qui en a fait des principaux chevaux de « bataille humanitaire », principalement en Afrique, un continent dont la démographie galopante terrorise ceux qui ne pensent qu’à une seule chose : « Avoir l’Afrique, sans les Africains ».

Un Bill Gates dont on attend toujours au passage qu’il nous apporte la preuve que ses propres enfants ont subi les vaccins qu’il promeut dans de nombreux pays. C’est aujourd’hui une lapalissade, d’affirmer que l’OMS est sous la coupe réglée des multinationales pharmaceutiques. Parce que les indications, les orientations, les décisions, les prises de positions de cette organisation apparaissent de plus en plus comme des directives mal camouflées des laboratoires pharmaceutiques. Parfois elle ne cache même plus sont jeu morbide.

Le scandale du paludisme

Un fait grave s’est produit il y a quelques temps, sans qu’il n’ait soulevé une vague d’indignations à la mesure de la forfaiture. Incontestablement, il représente, l’un des plus grands scandales sanitaires dont les Africains ( qui sont les premières victimes) ne parlent pas, curieusement : Le paludisme qui touche près de 228 millions de personnes dans le monde dont 93% en Afrique subsaharienne (chiffres de 2019). Pour combattre ce fléau, les Africains ingurgitent de multiples antipaludéens, notamment les fameux ACT, pourtant très onéreux,  mais recommandés par l’OMS.  Des traitements qui peuvent certes soulager la douleur d’une crise de paludisme, mais qui n’éradiquent pas les souches résistantes (la cause des récidives) et qui, au final, n’empêchent même pas les hommes, femmes et enfants d’en mourir en masse. Chaque jour dans le monde, le paludisme tue en moyenne 1200 personnes, pour la plus grande majorité, en Afrique subsaharienne. Mais le vrai scandale, particulièrement terrifiant, est que, dans la danse macabre que des firmes pharmaceutiques font autour des morts du paludisme en Afrique, l’OMS, leur cache-nez, s’y est investie. Un jeune médecin-chercheur congolais, Jérôme Munyangi, avait pu mener des études sur une plante,  l’Artemisia, qui, dans la lutte contre la malaria, était déjà utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles en Chine et en Afrique de l’Est. Sous forme de tisanes, il avait mené sur près de 1.000 patients, des essais qui avaient démontré que non seulement ces tisanes soignaient les malades, nettement mieux que les ACT, mais qu’en plus, leurs prises permettait d’éliminer les souches résistantes, évitant ainsi des récidives. L’OMS a tout simplement refusé d’homologuer ses travaux, sous le prétexte que la forme de la prise des médicaments était non pharmaceutique. Beaucoup savent pertinemment  que l’OMS protégeait ainsi la manne financière qui menaçait d’échapper aux laboratoires pharmaceutiques produisant les ACT. Le Dr Jérôme Munyangi avait même été empêché de poursuivre ses essais. Les résultats de ses recherches avaient été confisqués et saccagés, sa propre vie menacée. Il a finalement été contraint à l’exil. Voilà le travail de ceux qui ‘’craignent’’ le pire en Afrique.

Alain Bengono

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