Le rêve fou des Européens : Posséder l’Afrique… sans les Africains

Il y a bien longtemps de cela que les premiers explorateurs européens, en quête de nouvelles terres, découvrent l’Afrique et ses incommensurables richesses, aussi bien humaines que naturelles. Les Africains ne s’imaginent pas un seul instant qu’à ce moment-là, viennent de s’ouvrir devant eux, les portes de l’enfer car, partis du simple commerce que les Européens avaient commencé à développer avec les résidents des côtes africaines, les contacts prirent une tournure particulièrement funeste à partir du 15ème siècle. L’Afrique devint pour ces Européens-là une formidable et vaste terre d’exploitation qu’ils entreprirent de domestiquer, non sans assujettir ses habitants. Des traites négrières au néocolonialisme d’aujourd’hui, en passant par l’esclavage, l’apartheid, les guerres de colonisation, les travaux forcés, etc. Les Africains subiront ainsi toutes les horreurs pendant des siècles, des massacres qui entraineront un effondrement significatif de leurs populations, pour ne prendre que cet aspect démographique parce que c’est l’objet de notre propos.

Inexorable progression de la démographie africaine

Parce qu’après avoir été libérés du joug des traites négrières, de l’esclavage outre atlantique, de l’apartheid sud-africain, du colonialisme européen et de leurs travaux forcés, les Africains se sont retrouvés, ce faisant, dans un environnement forcément différent, qui aura permis un retour progressif de l’accroissement de leurs populations. Certes, ils restent encore coincés sous les attelages de la néo-colonisation, de l’esclavage économique, de la domination militaire (eu égard à la foultitude de bases militaires étrangères présentes en Afrique, très actives dans le devenir de bien des pays), mais cela ne freine pas l’accroissement des populations. Et c’est là, tout le problème, pas pour les Africains, mais pour les autres car, c’est un accroissement démographique qui est loin, très loin d’enchanter les occidentaux, au moment où, il faut le dire, la démographie est au ralentie chez eux. La plupart des responsables politiques de ces pays occidentaux ne cachent même d’ailleurs plus leur agacement face au phénomène des femmes africaines qui, selon eux, « font beaucoup d’enfants ».

« Avoir l’Afrique… sans les Africains »

La vérité, est que depuis le début, chaparder, voler et piller les richesses d’Afrique n’a jamais suffit aux occidentaux. La présence des Africains les a toujours gênés. Des messes basses, à ce sujet,  nous parviennent de plus en plus, grâce à internet et ses réseaux sociaux. Déjà que bien avant cela, c’est un certain Balthazar Johannes Vorster, Premier ministre sud-africain blanc et éphémère Président d’Afrique du Sud, à l’époque de la ségrégation raciale, qui avait déjà bien vendu la mèche, lorsqu’il déclara publiquement que : « notre objectif principal, c’est d’avoir une Afrique sans les Africains, et une Afrique sans les Africains deviendra un paradis terrestre pour l’homme blanc ». Difficile de comprendre pourquoi les nombreux « intellectuels » Africains n’ont jamais un jour saisi l’extrême gravité de cette déclaration. Parce que ce grand criminel avait  dit tout haut ce que de hauts responsables de sa communauté pensaient tout bas depuis longtemps. Le pire est qu’ils ne le pensaient pas seulement, ils agissaient également pour que ce rêve fou, devienne réalité.

De la pensée à l’action

On peut comprendre aujourd’hui, pourquoi l’exploitation des richesses d’Afrique s’est accompagnée de tant de massacres et de tueries. Et…à l’image de ce qu’ils avaient fait en Amérique du nord, en Australie et en nouvelle Zélande, où ils avaient pris possession des terres des Amérindiens, des Aborigènes et des Maoris, non sans les avoir successivement massacrés, les rendant spectateurs du devenir des terres de leurs ancêtres, ils avaient également tenté de le faire en Afrique. Au travers  des traites négrières, de l’esclavage, des guerres de colonisation, de l’Apartheid et des tueries de toutes sortes. Sans oublier toutes ces autres guerres, post coloniales qu’ils ont fomentées et nourries, pour des conquêtes de pouvoir au profit de leurs hommes de mains locaux, des guerres frontalières, civiles, ethniques et fratricides, bref, des sales guerres imbéciles et insensées au cours desquelles, l’occident s’est enrichi un peu plus en vendant aux belligérants des armes avec lesquelles ils se massacraient.  Mais, tout cela ne fonctionne toujours pas comme le souhaitent les occidentaux car, les femmes africaines continuent de faire des enfants, beaucoup d’enfants. Les estimations de l’ONU précisent d’ailleurs à ce sujet qu’en 2100, les populations africaines approcheront, de manière significative, la moitié de la population mondiale. Elles disent qu’à cette date, la seule population du Nigeria, par exemple, sera supérieure à celle des États-Unis d’Amérique. Une perspective qui terrorise peut-être les occidentaux, au point où on les voit s’investir dans des méthodes et techniques de massacres  plus sibyllines.

Les horreurs

Ils n’hésitent pas à déverser en Afrique des aliments empoisonnés, des faux médicaments, des vaccins assassins ou ceux qui rendent les femmes stériles, etc. Leurs scientifiques travaillent sans répit dans des laboratoires pour créer des virus et des bactéries mortifères, particulièrement contagieux, qu’ils déversent en Afrique, afin de décimer les populations. Le virus du Sida, de la fièvre Ebola, etc. en font partie. Lorsqu’ils ne les créent pas, ne les provoquent pas, ils se saisissent de tout ce qui peut nuire aux Africains, pour aller jusqu’au bout de leurs rêves. À l’instar aujourd’hui d’une épidémie apparue très loin de l’Afrique, et qui l’a heureusement largement épargnée jusqu’à présent, comparée aux autres continents. Et pourtant, les puissances d’argent, n’hésitent pas aujourd’hui à se servir de l’épidémie du coronavirus, tout au moins, de ses vaccins, pour perturber l’avancée de l’Afrique.

Les vrais désastres occultés

Si, avec les 100.000 morts « de Covid-19 » en France, le niveau de pression que les autorités politiques françaises mettent sur les populations pour les amener à accepter massivement les vaccins peut se comprendre et même se justifier, l’on comprend moins, l’activisme que les autorités sanitaires d’un pays africain comme le Cameroun, par exemple, avec ses quelques 900 morts, développent autour des vaccins du Covid-19. Cela est d’autant plus étrange qu’il y a au Cameroun de vrais désastres sanitaires (le paludisme, le sida, la fièvre typhoïde, les maladies diarrhéiques, etc.) qui n’entrainent pas autour d’eux, autant d’agitations. Des affections qui provoquent pourtant annuellement des centaines de milliers de morts. C’est encore plus curieux lorsqu’on constate un manque de vaccins dans une Europe qui en a le plus besoin et autant de donations au même moment dans une Afrique qui en a le moins besoin. Un peu comme si les Indiens, les Chinois et les Européens, principaux donateurs de ces vaccins, tenaient à sauver prioritairement les Africains de cette pandémie. Ce qui dans l’absolu, n’est pas vrai du tout. Ce n’est même pas imaginable de la part des gens qui ont régulièrement montré le contraire.

La lâcheté criminelle des dirigeants Africains

Le plus décevant dans l’histoire est le fait que les dirigeants politiques africains sont eux-mêmes très peu recommandables. Des réponses, très efficaces, face au coronavirus, sont venues du Cameroun, par exemple, à l’instar des tisanes de Mgr Kleda (Archevêque de Douala la capitale économique du Cameroun) ou autre « Ngul Be tara » du Docteur Peyou Ndi Samba. Mais au lieu de les encourager, voire d’aider au développement de ces solutions, les responsables sanitaires du Cameroun s’en mouchent, préférant importer des vaccins douteux, des vaccins qui tuent, parce que certains vaccinés en meurent, peut-être en infime proportion on va dire, mais il y a des morts. Un mort, même un seul, est toujours un drame dans la famille qui est touchée. Les dirigeants politiques africains traitent depuis longtemps avec des pays qu’ils considèrent comme « amis ». En réalité ils n’en ont aucun. « L’Angleterre n’a pas d’amis ou d’ennemis permanents. Elle n’a que des intérêts permanents ». Cette célèbre formule est de l’anglais Lord Palmerston, reprise par de nombreux autres grands dirigeants politiques ce monde. Pour dire que l’Afrique n’a pas d’amis véritables. Elle n’en a vraiment jamais eu. Elle n’a que des voleurs, des prédateurs, des hommes, Institutions et États intéressés, qui tournent autour de ses richesses, qu’ils pillent en massacrant ou en faisant massacrer les autochtones. Le pire pour le destin de ce continent est que les responsables politiques Africains se sont faits des lâches complices de ceux qui ont décidé de décimer les populations africaines, ils  sont devenus les serviteurs de ceux qui font tout pour détruire les forces, les idées, les initiatives et les révolutions africaines, ils se sont faits les soubrettes de ceux qui rêvent depuis longtemps d’avoir l’Afrique …sans les Africains.

Alain Bengono

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