Démographie mondiale : Une étude financée par Bill Gates interroge

Une étude, manifestement plus optimiste que les estimations des Nations Unies, en l’occurrence celle de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), un organisme faisant autorité, basé à Seattle, aux États-Unis, a fait des projections, démontrant que la population africaine au Sud du Sahara, continuera de croitre durant tout ce siècle. Reprise par la revue scientifique ‘’the Lancet’’, qui est également une référence, cette étude a montré que non seulement la population africaine est appelée à tripler, mais qu’au même moment, le reste du monde va vers le déclin, à cause de la baisse de la fécondité des femmes. C’est une étude qui suscite de nombreuses interrogations car, elle a été financée par la fondation Bill et Melinda Gates. Cette étude interroge, du fait précisément de certaines sorties de ce milliardaire, au sujet de la démographie mondiale. Bill Gates, que l’on présente comme l’un des plus grands bienfaiteurs du monde, trouve depuis quelques temps que la terre est surpeuplée d’humains, qu’il serait de bon ton d’en diminuer le nombre. Et comme c’est l’Afrique qui sera en pleine bourre au cours des années qui vont suivre, l’on s’interroge si ce n’est pas elle qui se retrouve aujourd’hui dans le viseur de ceux qui veulent contrôler la démographie mondiale.

 ‘’Avoir l’Afrique sans les Africains’’

C’est une vieille obsession, presque compulsionnelle, dont de nombreux occidentaux ont toujours été en proie : celle ‘’d’avoir l’Afrique sans les Africains, une Afrique qui deviendra alors un paradis terrestre pour l’homme blanc’’, dixit Balthazar Johannes Vorster, ancien Premier ministre Sud-africain et éphémère Président d’Afrique du Sud, à l’époque de la ségrégation raciale. Et qui passe forcément par un programme de génocide des populations africaines, initié depuis longtemps. L’on a tendance à penser que Bill Gates veut marcher dans les sillons tracés par des gens comme Balthazar Johannes Vorster et compagnie, tout au moins au regard de son envie, ouvertement annoncée, aidée de ‘’ses vaccins’’ de vouloir diminuer la population mondiale qui semble un peu trop nombreuse à son goût. Avec, en filigrane comme cible principale : l’Afrique. Balthazar Johannes Vorster, lui, a été clair en son temps. Bill Gates l’a dit à sa manière. Des gens comme l’ex-Président français, Nicolas Sarkozy, ou l’actuel locataire de l’Elysée, Emmanuel Macron n’ont jamais caché leur agacement face aux Africains ‘’qui font trop d’enfants’’. Du coup, toutes les entreprises engagées depuis la nuit des temps, aux fins de faire disparaitre les Africains de la surface du globe, n’apparaissent plus très étonnantes aux yeux de nombreux observateurs avertis. Or, malgré tout ce qu’elles ont subi depuis des lustres, la populations africaine, de manière surréaliste, ne cesse de croitre.

Cette démographie africaine qui fait peur à certains

On peut comprendre aujourd’hui, qu’au moment où le reste du monde se projette dans le déclin, les perspectives démographiques de cette population africaine qui se projette plutôt à la hausse, insupportent tous ceux qui militent pour sa diminution drastique. Et comme dit un vieil adage ‘’l’ennemi ne dort jamais’’. Les vrais ennemis de l’Afrique, sont-ils donc de nouveau au taquet, dans la continuité de leur projet génocidaire, avec cette fois, une autre arme : le coronavirus, dont la face cachée est incontestablement le vaccin qui se trouve derrière cette propagande, un vaccin qui, entre autres cibles, vise l’Afrique ? Voilà d’où vient le plus grand danger qui menace jusqu’à l’existence même du continent, avec des ennemis qui sont clairement identifiés.

Cécité, ignorance, inconscience ou lâcheté ?

Mais visiblement, les Africains ne voient pas ce danger. Ils refusent même de le voir. Tout comme ils refusent d’identifier leurs vrais ennemis, comme s’ils redoutaient de pouvoir les affronter. Ils redoutent certainement de devoir affronter ces ennemis qui hier, de façon sauvage et brutale, ont exploité de manière directe leurs territoires, pendant des siècles, ceux-là qui ont mis en œuvre ce crime contre l’humanité que fut la traite négrière prolongée, ceux qui ont développé l’esclavage économique, ont fomenté, alimenté et parrainé en Afrique des guerres frontalières, fratricides et civiles, qui ont toujours envoyé en Afrique des denrées alimentaires empoisonnées, y ont souvent déversé des virus de laboratoire (Sida, fièvre Ebola, etc. ).

Ils refusent d’avoir en face ces ennemis qui, aujourd’hui, y maintiennent  encore un néo-colonialisme non moins meurtrier, une françafrique assassine, un esclavage économique dévastateur, etc. Ils ont peur de ces ennemis de l’Afrique qui continuent de considérer que les africains sont des cobayes qui doivent servir d’expérimentation au bénéfice de leurs nouveaux médicaments…Ils jouent les autruches face à ces ennemis qui restent aujourd’hui au taquet, dans la continuité de leurs entreprises génocidaires, avec l’introduction en Afrique des vaccins meurtriers, y compris celui à venir, soit disant, contre le coronavirus. Et, aussi longtemps que l’Afrique subsaharienne ne prendra pas ce danger au sérieux, aussi longtemps qu’elle ne prendra pas les dispositions nécessaires pour s’en protéger, c’est sa propre survie qui sera menacée. Le vrai problème est que, face à ce danger, non seulement l’Afrique donne l’impression anxiogène de n’en avoir pas conscience, mais elle fait pire. Les Africains ferment les yeux en direction de ces ennemis (la mort de George Floyd et des milliers d’autres comme lui, ne leur parle pas assez) et les ouvrent régulièrement grand, en direction de leurs semblables, à qui ils mènent des guerres sans merci.

Les Africains sont des gens plutôt ‘’extraordinaires’’.

Ils se regardent en chien de faïence, se méfient de leurs propres frères comme de la peste, mais font confiance aux étrangers qui, eux, ne pensent qu’à une chose : les tuer tous. Ils se massacrent entre eux mais ouvrent grandement et allègrement leurs bras à leurs ennemis. C’est exactement le spectacle qu’offre régulièrement ces Africains, qui disent mener des révolutions, mais qui pour ce faire, usent leurs souliers, battent les pavés, pleurnichent comme des madeleines en quémandant ça et là, de l’aide auprès des organismes et gouvernements du monde occidental. À l’image des petits groupes de gazelles qui, fâchées contre leurs congénères, vont demander de l’aide à des troupeaux de lions affamés.

Alain Bengono

 

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