Coronavirus : Des raisons d’être optimistes
Le Covid-19, cette épidémie partie de Chine depuis le mois de décembre 2019, et qui, en quelques mois, a bouleversé le monde entier, est désormais devenue une véritable pandémie, touchant ainsi un peu plus de 159 pays (sur 198 au total), avec plus de 235 000 personnes infectées – dont 84 000 guéries – et plus de 10 000 morts (des bilans provisoires). La psychose qui s’est emparée du monde entier a créé une telle sinistrose que beaucoup ne manquent d’y voir des signes avant-coureurs d’une probable ‘’fin du monde’’. Pourtant, il y a plutôt de bonnes raisons de rester optimiste.
Fin de l’épidémie en Chine…
En effet, la source de cette épidémie est entrain de tarir, autrement dit, en Chine, là où le Covid-19 a commencé, les autorités ont annoncé sa fin. Certes, on continue à assurer les mesures de sécurité : d’abord ( et ironie de l’histoire) le pays est fermé aux personnes en provenance de l’Europe, qui s’avère être le nouvel épicentre de l’épidémie; ensuite à l’intérieur du pays, on continue de se laver les mains; dans les ascenseurs des immeubles il y a des serviettes désinfectantes pour essuyer les boutons; à l’entrée des parcs, des immeubles, les cours des immeubles, des bureaux, il y a des tentes qui servent de check-points où l’on vérifie la température et l’identité de tous ceux qui entrent ou sortent ; les livraisons à domicile ont pris une ampleur plus importante pour réduire le plus de contacts possibles etc.
Mais de façon générale, on peut dire que l’hydre a été maitrisée et domptée. Du coup, les choses reviennent à la normale. La vie quotidienne a repris son cours, timidement peut-être, mais elle a repris son cours normal. Les établissements rouvrent et la vie reprend. Dans un pays de plus d’un milliard d’habitants, on ne compte plus que quelques dizaines de cas par jour, souvent venus d’Europe ou du Moyen-Orient. Le dernier hôpital complémentaire ouvert pour endiguer le pic épidémique à Wuhan vient de fermer et les médecins venus d’autres régions chinoises rentrent chez eux. Depuis le 16 mars 2020, les Chinois sont officiellement retournés au travail. Même des établissements où l’on peut boire et manger ouvrent progressivement leurs portes, même si aux entrées, il est obligatoire de se mesurer les températures et laisser ses coordonnées. Partout (à part dans quelques petites poches à Wuhan) les restrictions ont été annulées, la crise est désormais derrière les chinois.
Pas de honte à copier l’exemple qui vient de Chine
Les autres pays, (y compris ceux d’Europe) devraient, par humilité, davantage s’abreuver à la source de l’exemple chinois, voire même appeler les Chinois au secours comme l’ont fait les Italiens, pour venir à bout du Covid-19, au lieu de se murer dans une espèce d’orgueil mal placé, que leurs malades payent, au prix le plus élevé : la mort.
La crise du Covid-19 vient de démontrer, s’il en était vraiment besoin, que la Chine, sur bien des plans, est devenue la première puissance du monde. La preuve : lorsqu’elle éternue, c’est tout le monde entier qui attrape le rhume. En réalité, le plus effrayant dans l’histoire, autrement dit, ce qui crée autant de panique dans l’affaire, c’est le degré très élevé de contamination et la vitesse de propagation du virus, sinon, ( et si on exclut le fait de l’impact, le plus souvent mortel, qu’il a sur des sujets âgés, cumulant déjà d’autres affections bien sévères comme le diabète, les problèmes respiratoires, cardio-vasculaires, cancer et autres hypertensions qui sont dans le top 10 des maladies les plus mortelles dans le monde…) c’est une maladie comme une autre, qui se soigne, dont on guéri, dès lors qu’on est pris en charge à temps. Elle n’est pas plus mortelle que bien d’autres, comme la simple grippe, qui tue annuellement en France (pour ne prendre en exemple que ce seul pays) 8000 personnes en moyenne sans que cela crée une telle psychose. Sans doute, parce qu’elle touche majoritairement les pauvres, les anonymes. Mais il y a plus étrange encore : 1200 personnes en moyenne décèdent chaque jour de paludisme dans le monde, sans que cela ne mette la planète en ébullition. Probablement parce que 91% de victimes viennent d’Afrique subsaharienne. Une chose est certaine, les vrais dessous du barouf que les médias font autour du coronavirus ne nous ont pas encore été révélés.
Alain Bengono