Round up sur l’actualité africaine
Maroc : Le Royaume Chérifien dans la liste grise des paradis fiscaux de l’UE
Le Maroc a été maintenu sur la liste grise des paradis fiscaux de l’Union européenne. Cette décision a été prise lors du Conseil « Affaires économiques et financières » (Ecofin) de l’Union Européenne tenue à Bruxelles où il était quest
ion d’adopter les conclusions révisées sur la liste de l’UE, des pays et territoires non coopératifs à des fins fiscales.
D’après le communiqué du conseil de l’UE, le Maroc au côté de l’Australie, « sont les juridictions qui se sont engagées à modifier ou à abolir leurs régimes fiscaux préjudiciables à la fin de 2019 mais qui n’ont pas été en mesure de le faire en raison d’un processus retardé au sein du Forum de l’OCDE sur les pratiques fiscales dommageables ». Les deux pays ont donc jusqu’à la fin de 2020 pour adapter leur législation fiscale.
Outre les 8 pays et territoires qui y figuraient déjà, l’UE a également décidé d’inclure les Îles Caïman, les Palaos, le Panama et les Seychelles sur sa liste des pays et territoires non coopératifs à des fins fiscales. Ces pays et territoires n’ont pas mis en œuvre dans le délai convenu les réformes fiscales qu’ils s’étaient engagés à réaliser.
Angola : L’ex-président a ordonné le transfert de 500 millions de dollars à l’étranger
José Eduardo dos Santos l’ancien Président angolais a confirmé avoir ordonné à l’ex-gouverneur de la Banque Nationale d’Angola (BNA) de transférer 500 millions de dollars à l’étranger. Selon lui ce transfert avait été fait dans l’intérêt général.
L’ancien gouverneur de la BNA Valter Filipe, qui fait partie des accusés dans cette affaire, a révélé à la justice que l’ex-Président a dirigé la commission de négociation et autorisé le transfert des fonds.
Valter Filipe comparaît devant le tribunal aux côtés du fils de l’ancien Président et ex-directeur du Fonds souverain angolais, Filomeno dos Santos, de l’ex-directeur du département de gestion des réserves de la BNA, Antonio Samalia Bule, et de l’homme d’affaires Jorge Gaudens. Ils sont tous accusés de blanchiment d’argent, de détournement de fonds publics et de trafic d’influence.
Tanzanie : 446 millions de dollars pour lutter contre la pauvreté
La Banque mondiale a accepté d’accorder à la Tanzanie un prêt de 1030 milliards de shillings tanzaniens (environs 445,92 millions de dollars) pour soutenir sa lutte contre la pauvreté. L’annonce a été faite par le Fonds d’Action Sociale de Tanzanie (TASAF), un programme officiel visant à aider les plus démunis à sortir de la pauvreté.
D’après Ladislaus Mwamanga le directeur général du TASAF, un total de 2000 milliards de shillings (environ 865,87 millions de dollars) ont été dépensés au cours des cinq années de la seconde phase de mise en œuvre du Fonds, qui a été officiellement lancé par le Président John Magufuli à Dar es Salaam la capitale commerciale du pays.
Les fonds restants proviendront de divers partenaires de développement, y compris le Fonds de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) qui a promis de débloquer 50 millions de dollars.
Ce programme a pour objectif de permettre aux personnes démunies de gérer des activités génératrices de revenus.
Le contrôle mené de 2015 à 2017 a recensé en Tanzanie un total de 73 561 ménages fantômes et « invisibles » inscrits au programme.