Covid-19 : Hommage aux journalistes morts de la pandémie
D’après l’organisation suisse Press Emblem Campaign, depuis le 1er mars 2020, 55 journalistes dans 23 pays sont morts des suites du coronavirus.
L’ONG basée à Genève, qui milite pour la protection des journalistes, précise que « la cause professionnelle de certains de ces décès n’est pas toujours établie ».
La PEC avertit néanmoins que « de nombreux journalistes se mettent en danger pour couvrir la crise du Covid-19, certains tombant malades eux-mêmes, et déplore une protection insuffisante des employés des médias couvrant la pandémie ».
L’Equateur, pays le plus touché
Le pays est le plus touché avec au moins neuf journalistes décédés en raison du virus, suivi des Etats-Unis (huit), du Brésil (quatre) puis de la Grande-Bretagne et de l’Espagne (trois pour chacune), selon le décompte de l’Organisation.
La France a également été affectée avec quelques morts dont Henri Tincq ancien vaticaniste au journal «le Monde», spécialiste du catholicisme, qui a marqué de sa plume l’information sur les religions pendant plus de trente ans; Jean-Michel Denis, journaliste, chroniqueur, amoureux de musiques et de l’art africains.
« Les journalistes courent des risques importants dans cette crise, car ils doivent continuer à informer, en se rendant dans les hôpitaux, en interviewant les médecins, infirmiers, les dirigeants politiques, les spécialistes, les scientifiques, les patients », souligne l’ONG.
Press Emblem Campaign dans son communiqué, indique que « Dans divers pays, les mesures de protection indispensables (distanciation, port de masques, mesures d’hygiène, mises en quarantaine) n’ont pas été appliquées, surtout au début de l’épidémie ».
La Rédaction
