ADIEFF 2025 – Le festival où l’exil se paye en pop-corn
La 22ᵉ édition du Alliance of Diaspora International Film Festival débarque à Chicago avec 12 films et 300 heures de débat sur « l’Identité ». Préparez vos tote bags en jute et vos sourires pincés : l’élite culturelle en exil à son QG au FACETS du 13 au 15 juin. On parlera plus de « déconstruction » que de plot twists.
Un marathon ciné-existentiel (mais avec Canapés)
Trois jours, douze films. Soit quatre œuvres par jour à digérer entre deux monologues sur « la condition métisse ». Le FACETS, temple du cinéma indien, transformé en sanctuaire de la nostalgie contrôlée : climatisation réglée sur « vague à l’âme », pop-corn vegan et Chardonnay fair-trade. « Ce n’est pas du divertissement, c’est une thérapie collective ! », déclare déjà un programmateur à la télé, en ajustant ses lunettes en acétate.
Du lourd, du très lourd en termes de sélection
Attendez-vous à des perles telles que : maman, j’ai raté l’avion pour la mère-Patrie »(comédie kafkaïenne d’un Belgo-Congolais perdu chez Ryanair). Le Goût Amer du Manioc Sous la Neige » (documentaire en noir et blanc de 3h sur un cuisinier sénégalais à Milwaukee) .Algorithme Diaspora (film expérimental où un AI génère des traumatismes migratoires en boucle). Le clou : une table ronde « Peut-on pleurer en VOST sans sous-titres ? » animée par un philosophe franco-algérien qui a tweeté #DécolonisonsLeCinéma 42 fois.
Entre les « héritiers de la double culture » (bac+12 en études postcoloniales) et les « expats chic » (exil fiscal = exil politique, *chérie), la compétition fait rage. Gagnants : ceux qui soupirent ce film m’a parlé assez fort pour être retweetés. Perdants : les spectateurs venus pour se divertir ». PS : Les selfies devant l’affiche « Je Suis Un Enfant de la Diaspora » Autant de réactions du public.
À retenir que L’ADIEFF, c’est Cannes sans soleil, la Croisette sans jet-set. Juste des âmes perdues, des grilles de lecture… et un tapis rouge taché de thé à la menthe. »
