Sommet États-Unis-Afrique à Washington : Oligui Nguema parmi les cinq chefs d’État conviés par DonaldTrump
À l’initiative du président américain Donald Trump, un sommet stratégique États-Unis-Afrique se tiendra à Washington du 9 au 11 juillet. Cet événement, centré sur les enjeux économiques et sécuritaires, marque la première initiative africaine d’envergure de l’actuel locataire de la Maison Blanche depuis son retour au pouvoir. Seuls cinq dirigeants du continent figurent sur la liste des invités, parmi lesquels le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema.
Un repositionnement stratégique
Après le 17ᵉ sommet des Affaires États-Unis-Afrique tenu à Luanda (Angola) en juin, cette nouvelle rencontre vise à consolider des partenariats « gagnant-gagnant ». Les discussions porteront sur trois piliers
- Investissements privés : promotion des flux financiers transatlantiques.
- Accès aux ressources stratégiques : sécurisation des matières premières critiques.
- Coopération sécuritaire : renforcement des actions dans les zones fragiles, dont un récent cessez-le-feu facilité par Washington entre la RDC et le Rwanda.
Les cinq dirigeants africains invités
Outre le président gabonais, la délégation africaine comprend :
- Joseph Boakai (Liberia)
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Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie)
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Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau)
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Bassirou Diomaye Faye (Sénégal)
Pour Oligui Nguema, ce déplacement s’inscrit dans une volonté de redéfinir les alliances stratégiques du Gabon et d’affirmer son repositionnement sur la scène internationale, après sa récente investiture en mai 2025.
L’influence discrète de Massad Boulos
Piloté sous l’égide de Massad Boulos – conseiller spécial de Trump pour l’Afrique et le Moyen-Orient, et beau-père de Tiffany Trump –, ce sommet confirme le rôle clé de l’homme d’affaires libanais dans la diplomatie américaine. Boulos avait d’ailleurs représenté Washington lors de l’investiture d’Oligui Nguema à Libreville, soulignant l’importance accordée au Gabon dans cette nouvelle dynamique.
Alors que l’administration Trump avait peu investi le dossier africain durant son premier mandat, ce sommet illustre un réajustement notable, malgré le maintien controversé du « travel ban » visant plusieurs pays.
