Ramaphosa-Trump, round 2 : un G7 sans Musk, mais avec des piques
Après leur premier face-à-face à la Maison Blanche qui a failli virer au sketch « Who Wants to Be a Millionaire ? » Version géopolitique, Cyril Ramaphosa et Donald Trump se retrouvent au G7 au Canada. Bonne nouvelle : cette fois, Elon Musk, le milliardaire sud-africain qui adore jouer les trublions diplomatiques, ne sera pas de la partie. Ouf, un peu de répit pour les protocoles déjà malmenés.
Lors de leur dernière rencontre, Trump avait sorti sa fameuse vidéo du « génocide blanc » en Afrique du Sud, un fake digne des meilleurs mêmes de 4Chan. Ramaphosa, avec un calme monastique, avait gentiment rappelé que non, son pays n’était pas le décor d’un « Mad Max » version apartheid inversé. Mais bon, quand on a affaire à un président qui tweete plus vite que son ombre, la diplomatie devient un sport de haut niveau.
Un G7 pour sauver les apparences (et les dollars)
Cette fois, Ramaphosa mise sur le G7 pour éviter un nouveau « bad buzz » et surtout, préserver les relations économiques entre l’Afrique du Sud et les États-Unis. Parce que soyons honnêtes : entre les tweets enflammés de Trump et les réformes agraires en Afrique du Sud qui font grincer des dents certains milliardaires (coucou, Elon), il y a de quoi avoir des migraines diplomatiques.
D’ailleurs, Musk, ex-« Monsieur Efficacité » de Trump (un titre qui fait rire aujourd’hui), n’a jamais caché son mécontentement face à la politique sud-africaine. Mais heureusement pour Ramaphosa, le patron de Tesla et X (ex-Twitter) semble trop occupé à régler ses comptes avec… à peu près tout le monde. Une aubaine pour éviter un nouveau clash en pleine réunion internationale.
Objectif G20 : Ramaphosa veut sa revanche
Le vrai défi pour Ramaphosa ? Convaincre Trump de venir au prochain G20 à Johannesburg. « J’espère qu’on pourra discuter de manière constructive », a-t-il déclaré, avec l’optimisme d’un prof qui croit encore à la bonne volonté de son pire élève.
Surtout, qu’il s’agit de clouer le bec à ses détracteurs locaux, qui l’accusaient d’être allé à Washington pour se faire remonter les bretelles façon « The Apprentice ». Résultat des courses : Ramaphosa espère bien transformer ce G7 en opération séduction… avant que Trump ne reparte sur un « You’re fired ! » géopolitique.
En attendant, croisons les doigts pour que cette fois, personne ne sorte de vidéo douteuse. À moins qu’un autre Musk ne décide de tout livrer en direct sur X. Auquel cas, bon courage aux interprètes.