vendredi 20 juin 2025
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Présidentielle d’Octobre 2025 au Cameroun, la promesse d’amnistie de Kamto   pour Paul Biya  en cas de victoire du MRC

Dans un élan de magnanimité qui a fait tinter les coupes de champagne des cercles politiques parisiens, Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun  (MRC), a annoncé depuis la capitale française un cadeau empaqueté aux couleurs de l’éthique : une amnistie totale pour Paul Biya et sa famille, à condition d’être élu en octobre 2025. Le candidat, visiblement inspiré par les contes de fées, a même qualifié l’actuel chef de l’État Camerounais  de « patriarche », promettant solennellement : « Il aura ma protection si je suis élu Président de la République ».  

 

 Une promesse qui sent le Café-Croissant  

Imaginez la scène : pendant son meeting de Paris, Kamato, tel un mage moderne, transformerait-il  une élection présidentielle en réconciliation familiale?  « L’amnistie, c’est la touche finale d’une démocratie apaisée »?, sans doute, pense-t-il, le regard probablement tourné vers l’Arc de Triomphe. On se prend à rêver : Paul Biya, 92 ans, bercé dans les bras protecteurs de son successeur potentiel – une image plus réconfortante qu’un plaid en cachemire.

Le saviez-vous ?  

– Paul Biya dirige le Cameroun  depuis 1982. À titre de comparaison, la tour Eiffel n’avait que 93 ans à l’époque.

– Kamato, en proposant une « protection », semble anticiper un scénario où le patriarche aurait soudainement besoin d’un garde du corps… ou d’un fauteuil à roulettes pour traverser le palais présidentiel.

L’éthique en sourire jaune 

Dans le strict respect de l’équilibre des informations, rappelons que cette promesse soulève des questions existentielles :

  1. Pourquoi offrir l’amnistie à un homme au pouvoir depuis 43 ans ?

   Réponse supposée de Kamato : « tout père mérite une retraite paisible… et non embêtée par la justice ».

  1. La famille Biya est-elle incluse ?

 Hypothèse : « Oui, jusqu’au chien présidentiel », (source non vérifiée).

Si cette annonce fleure bon l’achronie politique, elle rappelle une vérité universelle : en Afrique comme ailleurs, l’art de la transmission du pouvoir se pare parfois d’humour involontaire. Kamato, en chevalier blanc  offre au « patriarche » une retraite dorée… avant même d’avoir conquis l’Élysée Camerounais.

Quant à Biya, il peut dormir tranquille : son héritage sera protégé, comme une relique dans un musée.

En octobre prochain, les Camerounais  trancheront. En attendant, Paris reste la scène où se rêvent les lendemains qui chantent – ou qui amnistient.

 

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