vendredi 20 juin 2025
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La victoire  du PSG en Ligue des Champions célébrée en Afrique  

De Libreville à Yaoundé en passant par Dakar, etc, la finale de la  champions League de  football  a déclenché une vague d’émotions transcendantes sur le continent. Un peu partout dans les rues des capitales africaines,  célébration et fraternité ont effacé frontières et différences. Reportage au cœur de la ferveur du sport roi…

« Le football est un langage universel, mais ce soir, il a parlé africain » Cette phrase d’un supporter résume l’atmosphère à Libreville après la victoire du PSG en Ligue des Champions. Dans plusieurs  quartiers emblématiques –, nous avons capté les rires, les larmes et les chants d’une nuit où Paris a gagné, avec lui, des millions de supporters africains.

Quartier par  quartier : une mer d’émotions  

  Devant les écrans géants du « maquis Chez Stone » , les supporters   improvisent des danses au rythme de « Allez Paris ! », prouvant que la passion transcende les clivages.  Juste à l’entrée du bar plein à craquer ce témoignage clé : « Ici, on est tous ‘Paris ». « Cette victoire, c’est la nôtre ! », – crie Marc,  vendeur de maillots

  Louis : L’explosion urbaine 

Rue du lieu-dit, Dikoulou,  la jeunesse a transformé la ruelle empierrée   en piste de danse. Klaxons, tambours et smartphones illuminés : un concert spontané où se mêlaient langues fang, Ominéné  et français. Une explosion de joie symbole d’une gratitude sans frontières

Yaoundé  l’élégance collective  

Selon notre correspondant Tchipo Bernard,  à Nkolo quartier de l’arrondissement de Yaoundé 4, plus précisément au sports bar black & white les discussions tactiques ont cédé la place à l’euphorie. Des supporters analysent le match avec des schémas sur des serviettes en papier, avant de chanter en chœur avec des inconnus. « Voir un Camerounais et un Marocain s’embrasser après le but du Marocain  Achraf Hakimi à la 12mn… C’est ça, l’Afrique ! », confie Lucie, étudiante.

Sacré Cœur: un quartier populaire de Dakar connu pour sa passion du football   

À  Sacré cœur, cœur battant du football sénégalais avec son club mythique As Dakar  les installations du centre de formation du club sont très vite transformées en  fête foraine. Des écrans géants diffusaient le match, entourés de centaines de personnes. Un ancien joueur local a organisé une « parade des talents » : enfants et adultes ont reproduit les gestes des héros parisiens sous les vivats.

Le football comme  lien social  

Ces scènes en Afrique  illustrent comment le ballon rond dépasse les clivages :

-Race : Dans chaque quartier, blancs, noirs, métis portaient les mêmes couleurs.

  • Frontières : Les drapeaux (Gabon, Cameroun, Sénégal, France) se mêlaient sans hiérarchie.

  • Classes sociales : malgré les inégalités sociales  entre supporters, l’émotion était identique.

Le PSG ? Un prétexte. Ce soir, on fête notre « humanité commune », philosophe Ali, enseignant.

  Alors que l’aube se lève sur le continent, les échos des célébrations rappellent une évidence : dans un monde fragmenté, le football reste une terre d’utopie, chaque accolade, chaque larme a tissé une toile fraternelle. La Ligue des Champions est à Paris, mais son âme vibre ici.

 

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