Coup d’envoi à Libreville des JO de la connaissance, préparez vos neurones et vos stylos-plumes !
Le Ministère de l’Éducation nationale gabonais, jamais à court d’idées pour dynamiser les bancs d’école, lance ce 2 juin 2025 au palais des sports de Petit-Paris, la première édition des Olympiades Nationales de l’éducation. Sous le marrainage de la Première Dame, Zita Oligui Nguema – une présence qui promet de transformer la cérémonie en événement « starisé » –, ces olympiades célébreront mérite, talent et réussite scolaire. On imagine déjà les élèves en tenue d’athlète… mentale.
Un palais des sports pour les cerveaux…aussi
Exit les sacs de sable et les starting-blocks, place aux calculatrices et aux dissertations express ! Ces olympiades, version pédagogique, promettent de récompenser non pas le muscle, mais la synapse. Entre épreuves de maths « marathon » et concours d’éloquence sprint final, les élèves gabonais s’apprêtent à montrer que leur matière grise peut aussi soulever des montagnes. Un pari audacieux… et un brin humoristique, quand on sait que certains préfèrent encore le ballon que les équations.
Zita Oligui Nguema : Marraine ou fée des notes ?
La Première Dame endosse le rôle de marraine avec l’élégance qu’on lui connaît. Gageons qu’elle distribuera les médailles avec le même sourire qui charme les diplomates. Reste à savoir si son « pouvoir magique » pourra transformer un zéro en vingt… On plaisante, Madame ! Votre soutien est surtout l’occasion de rappeler que l’éducation est un sport national – et qu’il mérite son podium.
Mérite, talents, réussite : Le trio gagnant
Le ministère insiste : il s’agit de « célébrer l’excellence sans exclure personne ». Traduction : même le dernier de la classe pourrait remporter un prix… de participation (on rigole, mais c’est presque vrai). Entre les génies en herbe qui résolvent des théorèmes en clignant des yeux et les artistes cachés qui dessinent des paraboles sur leurs cahiers, ces olympiades pourraient révéler des prodiges insoupçonnés. Ou simplement offrir une journée sans cours – ce qui, avouons-le, est déjà une victoire.
Une initiative à saluer… avec un clin d’œil
Certes, lancer des olympiades scolaires en pleine ère du numérique relève du défi. Imaginez les profs en coachs sportifs : « Allez, encore un problème de trigonométrie, soufflez ! » Mais reconnaissons l’audace : à l’heure où TikTok distrait plus que les manuels, réenchanter l’école par la compétition ludique est une idée… qui mérite au moins la médaille du courage institutionnel.
Ce 2 juin donc, le Gabon échangera donc crampons contre crayons. Espérons simplement que les « chutes » se limiteront aux fautes d’orthographe… et que le vrai triomphe sera de rappeler que l’éducation, même parodiée en jeux olympiques, reste la meilleure médaille d’or à décrocher.