Le Kenya en tête des pays africains dans le top des économies les plus compétitives en 2025
L’IMD Business School a dévoilé son classement annuel : performance économique, gouvernance et qualité de vie au cœur de l’évaluation. Alors que la compétitivité mondiale se joue sur bien plus que des chiffres de croissance, six nations africaines se distinguent dans le dernier « IMD World Competitiveness Ranking ». Publié ce 17 juin 2025, le rapport évalue 69 économies en croisant les données statistiques et les perceptions d’experts.
Une méthodologie multidimensionnelle
Exit les classements purement économiques : l’IMD intègre l’efficacité gouvernementale, les infrastructures, le climat des affaires et même des critères sociaux. Résultat ? Une analyse plus fine, où la résilience face aux crises dépend autant des institutions que de l’inclusivité.
- 2/3 des critères reposent sur des données objectives (PIB, éducation, technologies…).
-1/3 s’appuie sur un sondage auprès de 6 162 dirigeants (corruption, fiscalité, main-d’œuvre qualifiée…).
Le Kenya, star montante de la compétitivité africaine
Première apparition remarquée pour le Kenya (56ᵉ mondial), qui tire son épingle du jeu grâce à son dynamisme entrepreneurial (38ᵉ en efficacité des entreprises). Derrière, le Botswana (59ᵉ) résiste malgré un recul, suivi du Ghana (61ᵉ), de l’Afrique du Sud (64ᵉ), du Nigeria (67ᵉ) et de la Namibie (68ᵉ).
Et les champions mondiaux alors ?
La Suisse, Singapour et Hong Kong trustent le podium, rappelant que stabilité politique et innovation paient. Les Émirats arabes unis (5ᵉ) confirment leur ascension, tandis que les États-Unis (13ᵉ) et la Chine (16ᵉ) peinent à concilier puissance économique et attractivité globale.
En bref: ce classement souligne que la compétitivité se gagne aussi en dehors des tableaux Excel – une leçon à méditer pour les décideurs africains et internationaux.
Le saviez-vous ?
La compétitivité ne se mesure pas qu’au PIB : infrastructures, gouvernance et même… culture comptent !
Le Kenya, nouveau venu, surclasse ses voisins grâce à ses entreprises dynamiques.
Le Botswana et le Ghana résistent, mais le Nigeria et l’Afrique du Sud traînent en queue de peloton.
Morale de l’histoire, selon certains analystes économiques : pour briller, mieux vaut miser sur l’équilibre plutôt que sur la croissance à tout prix.