Evariste Ndayishimiye tend un micro… mais l’opposition a-t-elle envie de chanter ?
Après des élections législatives et communales aussi contestées qu’un penalty en finale de Coupe du Monde, le président burundais appelle l’opposition au dialogue. Problème : certains semblent préférer le monologue… ou le silence radio.
Un dialogue en mode « vu » ?
Le président Evariste Ndayishimiye, dans un élan de sagesse post-électorale, a tendu la main à l’opposition, l’invitant à une table de discussions. Une belle initiative en théorie… sauf que du côté des adversaires politiques, on semble plus sceptique qu’un chat devant un bain moussant.
« Revenons autour de la table », lance le chef de l’État. « La table ? Laquelle ? Celle où on nous a servi des bulletins en mode contestation ? », rétorque un opposant.
Des élections législatives : match retour sans revanche ?
Rappel des faits : les élections du 5 juin dernier ont été marquées par des accusations de fraudes, des cris d’injustice et une ambiance générale de « on refait ou bien… ? ». L’opposition, frustrée, a parfois boycotté, parfois protesté, mais rarement digéré l’écrasante victoire du CNDD-FDD au pouvoir, 96% de bulletins exprimés.
Et maintenant, le président propose un dialogue. Un peu comme un arbitre qui, après avoir sifflé un penalty litigieux, propose aux deux équipes de « discuter calmement »… pendant que le score reste affiché.
L’opposition : entre méfiance et scepticisme
Du côté des partis d’opposition, l’invitation est accueillie avec autant d’enthousiasme qu’un réveil à 5h du matin. Certains estiment que sans reconnaissance des « irrégularités », discuter reviendrait à « légitimer un scrutin controversé ». D’autres, plus modérés, attendent des « garanties » – comprenez : des preuves que cette table ronde ne sera pas une simple séance de photo.
Et maintenant ? Un dialogue ou un monologue ?
Le vrai défi pour Ndayishimiye sera donc de convaincre que ce dialogue n’est pas un « exercice de style », mais une réelle volonté d’apaisement. Parce que pour l’instant, l’opposition semble aussi réceptive qu’un mur face à une conférence sur l’art contemporain.
En attendant, les Burundais observent, espèrent (ou désespèrent), tandis que la balle est dans le camp des politiques. Alors, ce dialogue : « match nul » ou « but en or » ? Réponse dans les prochains épisodes…
Notre article, bien que humoristique, ne minimise pas les enjeux politiques sérieux au Burundi. Le dialogue reste un outil crucial pour la stabilité, et on espère que l’humour n’en sera pas le seul gagnant.