Violence contre les enfants : l’ONU au Gabon pour amplifier la lutte
La protection de l’enfance devient un front prioritaire au Gabon, alors que les violences physiques, psychologiques et sexuelles continuent de frapper les plus jeunes, y compris en milieu scolaire. Pour accentuer la mobilisation, le pays a reçu la visite de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies sur les violences contre les enfants, le Dr. Najat Maalla M’jid.
Au cœur de son déplacement : la rencontre avec les acteurs de terrain, comme la Fondation Ma Bannière, portée par la Première Dame Zita Oligui Nguema. Un lieu qui incarne le refuge et la

reconstruction pour de nombreux jeunes Gabonais. « Nous faisons simplement notre part, avec la conviction que chaque initiative compte », a souligné Mme Oligui Nguema.
Mais face à l’ampleur du défi, les bonnes volontés ne suffisent pas. Le Dr. Najat Maalla M’jid a salué les efforts existants tout en appelant à une responsabilité élargie et systématique : « La protection des enfants ne relève pas seulement des éducateurs ou des associations, mais de toute l’administration territoriale. Sans reddition des comptes, on n’y arrivera jamais. »
Cette visite s’inscrit dans une dynamique politique réaffirmée : en septembre 2025, le Gabon a officiellement rejoint l’Alliance mondiale des Nations Unies pour mettre fin à la violence contre les

enfants. Une décision qui place le pays dans un cadre d’action international et engage l’État à renforcer ses dispositifs.
La route reste longue, mais les signaux s’alignent : engagement de l’exécutif, vigilance de l’ONU et travail opérationnel des fondations. L’enjeu est désormais de transformer ces mobilisations en protection tangible pour chaque enfant.

