Israël et Iran jouent au ping-pong avec des missiles, et c’est (très) chaud
Après une semaine de conflit, Israël et Iran ont décidé que les discussions de salon, c’était has been. À la suite des salves de missiles iraniens qui ont touché l’hôpital Soroka de Beersheva (faisant des dizaines de blessés), Tel-Aviv a répondu en bombardant joyeusement des sites nucléaires iraniens. Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, s’est vu gentiment rappeler par Israël qu’il devrait « répondre de ses crimes ». Entendez par là : « prépare-toi, on n’a pas fini de s’envoyer des cadeaux explosifs. »
La diplomatie, ce parent pauvre qui essaie de s’inviter à la fête
Pendant que les missiles fusent, le ministre iranien des Affaires étrangères a annoncé, comme si de rien n’était, qu’il se rendrait à Genève ce vendredi pour discuter avec ses homologues européens. « On vient parler paix… mais on garde nos missiles au cas où », semble-t-il suggérer. Les Européens, quant à eux, espèrent sans doute que cette réunion ne se transformera pas en « apéro-débriefing post-frappe ».
Le monde regarde, un peu médusé
La communauté internationale, elle, alterne entre « profonde inquiétude » et « appels pressants au calme », tout en surveillant ses stocks de popcorn. Les États-Unis, traditionnellement très impliqués dans la région, semblent pour l’instant préférer le rôle du spectateur légèrement nerveux.
En résumé, la semaine prochaine :
- Plus de vols (à cause des missiles).
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Plus de sites nucléaires intacts (à cause des frappes).
– Plus de colombes de la paix (elles ont pris la poudre d’escampette).
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