dimanche 19 octobre 2025
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Trump lance un « Black Friday » militaire pour l’Ukraine et offre un bon d’achat « Paix Express » à Poutine

Dans un élan de générosité strictement comptable, Donald Trump a dévoilé lundi son tout nouveau plan pour la paix en Ukraine… et accessoirement pour booster l’économie américaine de la défense. Après un café serré avec Mark Rutte, chef de l’OTAN (qui a probablement dû signer le chèque avant même de s’asseoir dans le Bureau Ovale), l’ex-président a annoncé la mise en place d’un système de parrainage géopolitique des plus innovants.

 Le concept ? Les pays de l’OTAN achètent des armes « haut de gamme » aux États-Unis, puis se chargent gentiment de les refiler à l’Ukraine. « C’est une très grosse affaire ! », s’est enthousiasmé Trump, visiblement ravi que ce fabuleux plan de sauvetage militaire « ne coûte pas un centime aux États-Unis« . Le génie de la vente à trois étages : Kiev obtient des missiles, l’industrie US engrange les milliards, et les alliés… paient. Qui a dit que l’altruisme était mort ?

Mais le clou du spectacle fut l’offre promotionnelle adressée à Vladimir Poutine. « Je suis déçu« , a soupiré Trump, comme un père Noël constatant que l’enfant gâté n’a pas envoyé sa liste à temps. « Je pensais qu’on aurait un accord il y a deux mois ! ». Face à ce manque flagrant de considération pour son agenda, Trump a donc décidé de lancer une offre limitée dans le temps : Poutine a désormais 50 jours chrono pour signer un accord de paix. Passé ce délai, cadeau empoisonné : des droits de douane de 100% sur les alliés de la Russie ! Une manière élégante de dire : « Payez vos potes ou vos potes paieront… littéralement« .

À Bruxelles, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a trouvé ce délai « très long« . Sans doute parce qu’elle avait prévu une vente flash « Paix en 30 jours ou remboursée » chez Ikea.

Pendant ce temps, l’Ukraine, dans son rôle du client final ravi (et bombardé), va recevoir « dans les prochains jours » le Saint-Graal : des systèmes Patriot. Mark Rutte, transformé en vendeur enthousiaste pour l’occasion, a précisé : « Cela signifie… des missiles, des munitions, tout ça ! ». De quoi faire briller les yeux de n’importe quel défenseur de la démocratie sous les bombes.

L’Allemagne, par la voix de son chancelier Friedrich Merz, a immédiatement sauté sur l’offre groupée OTAN-USA : « Le président Trump a fait un pas important aujourd’hui ! L’Allemagne jouera un rôle décisif… et délicieux ! ». On ignore encore s’il parlait de livrer des Leopards ou des Bretzels.

Morale de l’histoire : Quand la géopolitique rencontre la grande distribution, on obtient une vente à emporter avec option « ultimatum« . Stock limité, offre soumise à conditions (notamment l’acceptation du Kremlin, mais chut, c’est un détail).

 

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