samedi 18 octobre 2025
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Réforme des bourses à l’étranger : Pragmatisme, équité et souveraineté éducative pour le Gabon

La décision du Président de la République , Brice Clotaire Oligui Nguema, de réorienter les bourses d’études vers des destinations africaines partenaires au détriment des pays occidentaux à coûts élevés (États-Unis, Canada, France) s’inscrit dans une démarche responsable, patriotique et socialement juste. Face aux polémiques infondées, il est essentiel de rappeler les fondements de cette réforme nécessaire.

Selon les explications officielles,  la réforme vise la masse plutôt que l’élite. Il n’est plus question de  financer une minorité d’étudiants dans des pays au coût de vie exorbitant (où une seule bourse occidentale équivaut à 10 bourses au Maroc, au Sénégal ou au Ghana). Ce qui est économiquement irrationnel et socialement injuste. Des milliers de jeunes Gabonais restent sans soutien local, tandis que l’État dépense des ressources colossales pour une poignée de privilégiés. Le gouvernement gabonais a donc  décidé d’ arrêter l’hypocrisie budgétaire. Ainsi le Président Oligui Nguema met fin à un système qui perpétue les inégalités. Pour le numéro de l’exécutif,  cette mesure permettra de libérer des fonds pour renforcer les bourses et infrastructures universitaires au Gabon, élargir l’accès à l’éducation pour les étudiants non-boursiers et développer des partenariats avec des universités africaines de rang mondial (comme l’Université Mohammed VI au Maroc ou l’Université de Ghana).

Pourquoi continuer à financer des formations dans des pays où plus de 70% des diplômés gabonais ne reviennent pas servir leur nation ? s’interroge plus d’un observateur.  Cette fuite des compétences représente une perte sèche pour le Gabon alors que  les partenariats ciblés en Afrique offrent des formations de qualité tout en favorisant un ancrage régional et une sensibilité aux défis du continent. L’objectif est clair : former des cadres qui contribueront ici au développement national.

Des arguments  en opposition aux critiques de Bilie By Nze, qui dénonce une  mesure anti sociale et non démocratique. Pourtant, l’ancien ministre et premier ministre est connu pour avoir participé à un régime qui supprimé les bourses au secondaire pendant 10 ans, privant des générations d’accès à l’éducation. Il est  claire pour le pouvoir actuel que l’ancien chef du gouvernement par ailleurs été  complice du gel des concours de la fonction publique et du blocage des recrutements, aggravant le chômage des jeunes diplômés. « Jamais il ne s’est insurgé contre les injustices éducatives systémiques sous l’ère Bongo » assène, une source du ministère de l’éducation nationale  . C’est le Comité pour la Transition et le Renouveau (CTRI) qui a rétabli les bourses au secondaire et relancé les recrutements publics.

Les autorités gabonaises soutiennent que les universités partenaires en Afrique (Maroc, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud) dispensent des formations compétitives, adaptées aux réalités du continent et bien moins onéreuses. Ce choix n’est ni un repli ni une émotion, mais un réalisme stratégique. Les économies réalisées seront réinvesties dans la modernisation des universités gabonaises, des programmes de bourses locales élargis et la création de pôles d’excellence régionaux en réseau avec l’Afrique.

« Ceux qui ont présidé à l’appauvrissement de l’école gabonaise n’ont pas la légitimité de donner des leçons de justice sociale. Le Président Oligui Nguema assume une décision difficile mais indispensable : mettre fin au gaspillage d’argent public pour réinvestir massivement dans l’éducation au service du plus grand nombre.  Cette réforme est un acte de souveraineté, d’équité et de lucidité patriotique. Elle pose les bases d’un système éducatif résilient, ancré en Afrique et tourné vers l’avenir. », précise la présidence gabonaise.

 

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