Négociations RDC-M23 : Prisonniers, Souveraineté… Le bras de fer qui bloque Doha
Doha tente de briser l’impasse ! Alors que le Qatar a transmis un projet d’accord de paix au gouvernement congolais et à la rébellion M23, les deux camps restent profondément divisés. Malgré l’espoir d’une reprise des négociations dès cette semaine à Doha, les exigences contradictoires menacent l’issue des pourparlers.
Le M23 campe sur ses positions : »Pas de négociations tant que nos prisonniers ne sont pas libérés ! ». Le groupe rebelle exige l’application préalable de la déclaration de principes avant d’aborder les causes profondes de la crise. Kinshasa répond fermement : « Revenez d’abord à la table, on discutera des prisonniers dans l’accord ». Le gouvernement congolais met en avant une priorité non-négociable : le retour immédiat de l’autorité de l’État dans les zones occupées – un point de crispation majeur.
Le Qatar, médiateur pressé, tente de pousser les deux parties : « Nous espérons surmonter ces difficultés par le dialogue et un engagement sincère », confie un responsable. Si des délégations pourraient se retrouver à Doha dès mercredi, l’ombre des préconditions plane. Sur la table cette semaine ? Deux dossiers explosifs : le respect des engagements passés (déclaration de principes), l’ébauche d’un accord de paix final.
La question brûlante : Quelles concessions Kinshasa et le M23 sont-ils prêts à faire pour sortir de cette crise ? Le compte à rebours est lancé