vendredi 18 juillet 2025
À la uneAfrikEco

L’Afrique découvre que la pauvreté énergétique est son super-pouvoir (et compte bien en tirer 5 000 milliards $ d’ici 2050)

Dans un retournement digne d’un scénario de comédie cosmique, un rapport vient de révéler que le « retard » de l’Afrique en matière d’électricité était en réalité un coup de génie involontaire. Tandis que les pays riches s’arrachent les cheveux (et le portefeuille) pour démanteler leurs mastodontes fossiles, le continent, lui, peut carrément sauter à pieds joints  dans l’ère des renouvelables. Un « raccourci historique » aussi pratique qu’un ascenseur pour gravir l’Everest.

Le think tank Power Shift Africa, visiblement de bonne humeur, a dégainé des chiffres à faire pâlir un trader crypto : 3000 à 5000 milliards de dollars d’économies potentielles d’ici 2050 ! Oui, vous avez bien lu. C’est comme si chaque kilomètre de câble électrique non-posé au siècle dernier se transformait miraculeusement en lingot d’or vert. Et cerise sur le gâteau solaire : 2,2 millions d’emplois supplémentaires poindraient à l’horizon. Des « postes d’avenir » qui sentent bon le vent et le soleil, plutôt que le gazole et la sueur des centrales à charbon.

Le rapport, sobrement intitulé « African Energy Leadership : Pourquoi on va faire 100% renouvelable et qu’on va kiffer » (traduction libre), explique la recette miracle :

  1. Ignorer superbement l’âge fossile : Éviter les « actifs échoués » ? Un jeu d’enfant ! L’Afrique n’a tout simplement pas ces vieilleries encombrantes. Quelle élégance dans l’esquive !
  2. Passer de la lampe à pétrole au parc solaire en un claquement de doigts : De 80 GW de renouvelables en 2023 à… 3500 GW en 2050 !     Une progression aussi vertigineuse qu’un baobab dopé aux hormones de croissance. Qui a dit que le continent manquait d’ambition ?
  3. Devenir le leader mondial malgré soi : Grâce à cette « défossilisation express », l’Afrique pourrait montrer la voie aux pays englués dans leurs vielles infrastructures. Ironie suprême : ceux qui regardaient de haut son manque de réseaux pourraient bientôt prendre des cours d’agilité énergétique à Dakar ou Nairobi.

Alors que certains voient encore le continent à travers le prisme des défis, ce rapport nous souffle que l’Afrique soit peut-être assise sur la plus grande opportunité économique du siècle… simplement parce qu’elle n’a pas eu les moyens de se tromper avant ! Le futur est renouvelable, et l’Afrique, légère comme une plume photovoltaïque, pourrait bien arriver la première à la fête, portée par le vent et le soleil, un chèque de 5000 milliards dans une main et un carnet d’emplois verts dans l’autre. Qui rit maintenant ?

 

Laisser un commentaire