Festival du Cinéma de Libreville : l’édition 2025 démarre en trombe !
Le coup d’envoi de la 2ème édition du Festival International du Cinéma et Liberté de Libreville (FICIL) a été donné ce dimanche 22 juin ! Sous le haut patronage de Jean Claude M’paka, doyen du cinéma gabonais et africain, l’ambiance était électrique à la Baie des Rois.
Une première journée sous le signe de l’émotion et du 7e art :
– Projection événement : Les festivaliers ont vibré devant « L’Envoyé de Dieu », le film primé de la réalisatrice nigérienne Amina Maman. Un succès mondial projeté pour la première fois au Gabon !
– Hommage poignant : Un moment solennel a rendu grâce aux grands noms disparus du cinéma gabonais : Philippe Mory, Pierre Marie Ndong, Charles Mensah, Prince De Capistran (Oncle Didine) et bien d’autres.

– Le beau monde réuni : réalisateurs, caméramans, acteurs, producteurs… Toute l’élite du cinéma gabonais était présente (Henri Joseph Koumba, Marie Françoise, Kadjin Mondon, Albert Burry…), entourant Pauline Mvele Nambane, la directrice du festival. Objectif : « célébrer la mémoire vivante » du 7e art local.
Thème 2025 : « Cinéma et bonne gouvernance en Afrique »
Plus qu’un festival, le FICIL se veut un levier culturel et citoyen ! Du 22 au 29 juin, au programme :
-Projections gratuites de films engagés (dont « Lumumba » de Raoul Peck ce lundi !)-
Ateliers de formation et 5 Master Classes animées par des pros internationaux.
-Concours de courts métrages et d’art oratoire.
-Débats sur les droits humains, la liberté d’expression et la bonne gouvernance, « souffle de toute création artistique » selon Pauline Mvele Nambane.
Deux cadres d’exception : La Baie des Rois et l’Université Omar Bongo vibrent au rythme du cinéma.
Des voix pour l’avenir
L’artiste Paul Mouketa, présent à l’ouverture, lance un appel fort : « Urgence formation ! » Il plaide pour la création d’un « Bac Cinéma-Littérature-Théâtre ». »Étendons le festival à toutes les provinces ! » face à la disparition des salles. » Il réclame aussi l’application des textes pour que les artistes puissent vivre de leur art.
Ne manquez pas le rendez-vous !
C’est gratuit : découvrez des films primés, des débats passionnants, des rencontres inoubliables. Peut-être y découvrirez-vous une passion pour le 7e art ? Soyez des nôtres jusqu’au 29 juin ! Et qui sait, Afrik Internews prépare peut-être déjà le scénario de la clôture…