Sommet de l’UA à Malabo : Intégration accélérée et réparations au cœur des débats  

Les dirigeants africains ont lancé un appel urgent pour booster le commerce continental et lutter contre les flux financiers illicites, lors de la 7ᵉ réunion de coordination à Malabo. Le retour du Gabon et la voix unie de l’Afrique s’imposent comme priorités.  

Au titre des axes majeurs  identifiés  par la réunion de coordination semestrielle de l’Union Africaine à Malabo, capitale de la Guinée Equatoriale : la marche  de la ZLECAf  avec un  objectif de +50% de commerce intra-africain d’ici 2035. 20 pays sont déjà engagés dans l’initiative de commerce guidé. La souveraineté économique qui impose une transformation locale des ressources (cuivre, phosphate, cacao) et la  lutte contre les flux illicites (100 milliards

$/an). Les réparations historiques  et 2025 étant  déclarée année de la « Justice pour les Africains », les dirigeants africains travaillent  à la création d’un fonds continental pour la justice réparatrice.

Nouveaux rendez-vous :

• Conférence sur le financement des infrastructures (Luanda, oct. 2025)

• Sommet sur les conflits (New York, sept. 2025).

Le retour du Gabon sur la scène internationale 

Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a marqué le sommet en confirmant la tenue d’élections législatives au Gabon le 27 septembre 2025, clôturant la transition. Il a annoncé la candidature de son pays pour accueillir le sommet de 2027, saluant la « fraternité panafricaine » qui a soutenu le Gabon durant son absence temporaire. « L’avenir de l’Afrique ne se décrète pas ailleurs. Il se construit ici, chez nous, avec méthode, audace et solidarité. »  a déclaré,  Brice Clotaire Oligui Nguema.

  À noter cet appel à l’unité du chef de l’État angolais à la fin de la réunion, Joao Lourenço, par ailleurs  président en exercice de l’UA a insisté : « Dans un monde multipolaire, l’Afrique ne peut parler avec des voix dispersées. »

Prochaine étape : La coordination UA-CER se poursuivra pour concrétiser l’intégration économique et défendre les réparations historiques sur la scène internationale.