Alassane Ouattara, 83 ans, découvre soudain que la retraite est surestimée : « Un quatrième mandat ? Pourquoi pas, j’ai encore mes dents ! »
Dans une allocution filmée où la caméra a visiblement été équipée d’un filtre « jeunesse éternelle », Alassane Ouattara a annoncé sa candidature pour la présidentielle d’octobre 2025. « Après mûre réflexion – soit trois minutes de sieste interrompue –, j’ai décidé de me représenter », a-t-il déclaré, ajustant sa cravate face à un portrait de lui-même en 2011.
Le président, qui cumule déjà trois mandats, brigue désormais un quatrième opus, arguant que « l’expérience » est cruciale face aux « défis sans précédent ». Sinon : « Qui d’autre saurait retrouver les codes WiFi du palais présidentiel ? » Ses conseillers auraient tenté de lui glisser que la « transmission générationnelle » implique généralement… une génération suivante, mais Ouattara a rétorqué : « Je transmettrai mon savoir-faire en survivant aux coups d’État et aux régimes sans gluten. »
Promettant des élections « apaisées et démocratiques » – une formule magique aussi crédible qu’un pangolin élu maire –, le chef de l’État a botté en touche les critiques sur les candidatures rejetées. Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo ? « Trop occupés à compter leurs jours de vacances », a-t-il suggéré, avant d’ajouter : « La concurrence est rude quand on a mon taux d’approbation… et mon cardiologue. »
Son parti, le RHDP, a accueilli la nouvelle avec un enthousiasme modéré : « On a vérifié, la Constitution autorise tout… sauf la retraite. » Un militant confie sous couvert d’anonymat : « À ce rythme, notre prochain candidat sera une momie égyptienne. Au moins, elle coûtera moins cher en crème antirides. »
Rendez-vous le 25 octobre pour un scrutin où le suspense tiendra en un seul mot : qui, à part Ouattara, aura droit à une chaise ergonomique dans l’isoloir ?