mercredi 3 décembre 2025
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Joseph Kabila jugé par contumace pour des chefs d’accusation graves

Le procès tant attendu de l’ex-président Joseph Kabila s’est ouvert  ce vendredi 25 juillet à Kinshasa. Absent du territoire, il écope pourtant de lourdes charges : insurrection, crime contre la paix, trahison, voire viol et torture.

 L’ancien président comparaît ce 25 juillet devant la Haute Cour militaire, absent mais sous le poids de multiples inculpations. Le procès tant attendu de l’ex-président Joseph Kabila s’est ouvert  ce vendredi 25 juillet à Kinshasa. Absent du territoire, il écope pourtant de lourdes charges : insurrection, crime contre la paix, trahison, voire viol et torture. La levée de son immunité par le Sénat en mai dernier a ouvert la voie à cette audience. L’extrait de rôle est sans équivoque : les charges retenues sont d’une extrême gravité. L’ex-président est poursuivi pour: participation à un mouvement insurrectionnel, crime contre la paix, trahison, homicide intentionnel par balles, apologie de crime,  viol,  torture, déportation, et occupation forcée de Goma.

Le dossier d’accusation s’appuie sur deux éléments clés, selon les autorités judiciaires : la présence présumée de Kabila à Goma alors que la ville était sous contrôle rebelle, le témoignage central d’Éric Nkumba, proche du chef rebelle Corneille Nangaa (AFC/M23). Actuellement emprisonné et condamné à mort pour rébellion, Nkumba aurait rapporté à la justice militaire des propos compromettants tenus par Kabila lors d’une conversation avec Nangaa. Ces échanges auraient évoqué un « plan » contre le président actuel, Félix Tshisekedi.

Joseph Kabila, en exil depuis plus de deux ans, ne s’est pas  présenté à l’audience. Son récent séjour  prolongé à Goma n’avait pas abouti à son interpellation.

 

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