Gabon-Turquie : Le Président Oligui pose les bases d’un partenariat économique stratégique
À l’issue d’une visite officielle à Ankara, le chef de l’État gabonais a multiplié les rencontres avec le secteur privé turc pour attirer des investissements structurants. Objectif : accélérer l’industrialisation du Gabon grâce à l’expertise et aux technologies turques.
Le Président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema a clôturé le week end dernier une visite officielle axée sur l’économie en Turquie, marquant une nouvelle étape dans le rapprochement stratégique entre les deux pays. Au cœur de cette mission : la signature de partenariats concrets et la séduction des investisseurs turcs.
Rencontres business et vision industrielle
Sur place, le chef de l’État s’est entretenu avec les dirigeants de grands groupes turcs spécialisés dans les infrastructures, l’énergie et les technologies. Lors d’un forum économique, il a personnellement présenté les atouts du Gabon : sa position géographique de hub en Afrique centrale, ses abondantes ressources naturelles, et les réformes gouvernementales pour améliorer le climat des affaires. »Cette coopération s’inscrit dans notre diplomatie économique proactive, tournée vers les résultats », a-t-il insisté, rappelant sa vision d’un « Gabon émergent, inclusif et ouvert ».
Transfert de technologie et diversification
La visite d’usines turques de pointe a illustré les ambitions gabonaises. Le président Oligui a exprimé son vif intérêt pour les modèles industriels turcs, insistant sur trois piliers : le transfert de compétences techniques vers le Gabon, la transformation locale des matières premières et la création de joint-ventures technologiques « L’objectif est clair : bâtir une économie diversifiée et compétitive tout en développant l’emploi local », a-t-il déclaré devant des industriels turcs.
Les retombées attendues
Ce déplacement officialise une dynamique gagnant-gagnant : pour la Turquie : un accès privilégié aux marchés d’Afrique centrale, pour le Gabon : des investissements structurants dans l’agro-industrie, les énergies vertes et les infrastructures. Puis un soutien présidentiel direct au développement du secteur privé national
Les deux pays comptent annoncer prochainement des projets concrets nés de ces négociations.