Cannabis : sa légalisation intensifie la pollution aux États-Unis

Quelques années après la légalisation du cannabis par de nombreux États américains, le constat est alarmant en matière de protection de l’environnement. La pollution gagne du terrain. Cette légalisation, et l’engouement qu’il a suscité, sur le territoire américain, a littéralement fait exploser l’empreinte carbone du pays. Cultivé à l’intérieur des ménages, le cannabis qui représente la majorité de la production, nécessite l’utilisation de beaucoup d’énergie plus que d’autres productions agricoles. Il a besoin de lumière artificielle et un contrôle constant de température. La production de cannabis émet également d’importantes quantités de gaz à effet de serre.

Avec 17 millions de tonnes de dioxyde de carbone rejetés par an aux États-Unis, le coût carbone de la production du cannabis équivaudrait à l’utilisation de trois millions de voitures. Un simple joint représenterait autant de gaz à effet de serre qu’une ampoule électrique de cent watts restée allumée 17 heures durant !

Il faut noter que sur les 50 États que comptent les États-Unis, 24 ont décidé d’autoriser l’usage récréatif du cannabis, tandis que les autres ont opté pour son usage à des fins médicales.

Des lampes préférées au soleil

Le Colorado a été le premier État à avoir autorisé le cannabis en 2012, malgré la controverse suscitée notamment en ce qui concerne son impact sur la santé.

Même en Californie, considérée comme l’une des parties les plus ensoleillées des États-Unis, les producteurs de cannabis préfèrent le cultiver dans des entrepôts. Et d’après les spécialistes, la production de seulement 1,8 gramme de cannabis consomme autant d’électricité qu’un Américain moyen au cours d’une année entière.

Forte consommation de l’énergie

Aux États-Unis, la production de cannabis représente 1 % de la consommation en électricité chaque année.  Et d’après le cabinet Pullman & Comley elle est en forte progression et devrait atteindre 3 % d’ici 2035.

Faire pousser du cannabis dans un entrepôt demande 40 fois plus d’énergie. Un entrepôt classique exige en moyenne 2 000 watts d’électricité par mètre carré pour obtenir du cannabis. D’une manière plus globale, un site de production de cannabis émet autant de gaz à effet de serre qu’un data center. En ce qui concerne le dioxyde de carbone, 900 grammes de cannabis émettent autant de CO2 qu’une voiture moyenne pendant un an.

La rédaction

Sources: ConsoGlobe

 

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